Frank Sinatra dans un mixeur

(Frank Sinatra in a Blender)

10 votes

  • 9/10 Un roman aussi déglingué que son titre : on notera qu'il s'agit de la traduction fidèle du titre dans sa version originale, en américain. Pas une minute de répit dans ce récit, les dialogues sont excellents, le sang et la cervelle coulent à flots et tapissent les environs. On pense forcément à Tarantino. La performance de l'auteur, c'est qu'en plus de ce style très particulier il parvient à nous livrer une histoire qui tient la route. Même la fin (sous forme d'un épilogue) est diablement efficace.

    07/05/2024 à 20:47 gamille67 (2402 votes, 7.3/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Sans prétention, cette course-poursuite qui s’étend sur quelque deux cent cinquante pages est jubilatoire. On ne voit pas le temps passer à la lecture de ce très bon divertissement.
    Ah oui... on allait oublier quelque chose... Frank Sinatra, c’est le nom du petit chien de Nick Valentine. Et pour savoir comment il a atterri dans un mixeur… Vous n’avez plus qu’à lire le roman !

    24/02/2019 à 13:08 Hoel (1157 votes, 7.6/10 de moyenne) 5

  • 3/10 Je n'ai pas réussi à dépasser les 100 premières pages. A part voir le héros boire et se droguer, il ne se passe pas grand chose. Les dialogues ne sont même pas drôles...

    30/12/2016 à 10:14 calimero13 (1061 votes, 7.4/10 de moyenne)

  • 10/10 Tout schuss et direct dans le cornet ! Point de prouesses dignes des J.O d'Hiver mais un penchant certain pour l'alcool met souvent le foie de Nick Valentine à l'épreuve. Cet ancien policier devenu privé à Saint-Louis vide bouteille après bouteille aussi naturellement qu'un éléphant boit avec sa trompe. C'est à se demander si du sang irrigue encore l'alcool qui circule dans ses veines tant il boit comme il respire ! Alcoolique notoire et très porté sur les médocs, il est de tempérament un peu sanguin et n'utilise que des méthodes très personnelles dans le cadre de sa profession. Solitaire, seuls sont admis dans son cercle un croisé yorkshire, une Crown Victoria modèle 1997, une tronçonneuse transportée dans le dit engin (ça peut toujours servir), un.45 et un mini frigo pourvu en bibine lui permettant de ne jamais être à court de munitions. Valentine est l'archétype même de l'ex flic désabusé, rongé par l'alcool. Rendant parfois quelques menus services à son ancien employeur, il est appelé par le commissaire Caraway chez Norman Russo, un directeur de banque, dont le cadavre gît au bas des escaliers de sa demeure. L'homme se serait suicidé par pendaison. Un mot d'une écriture maladroite et rempli de fautes d'orthographe est retrouvé sur les lieux. Quelque chose cloche ; le maquillage de cette scène de crime est aussi discret qu'une illumination de Noël par une nuit noire. le lendemain, une banque est dévalisée par deux hommes au volant d'une camionnette de boulangerie. L'un des deux malfrats, Bruiser, meurt avant de pouvoir prendre la fuite. Verdict : un directeur de banque assassiné, une caisse de crédit dévalisée, une petite frappe connue des services de police tuée par balle et un magot empoché par Telly, un camé. Si la fourgonnette de ce type en cavale n'embaume pas le pain chaud, ça ne devrait pas tarder à sentir le roussi pour lui! Telly n'a plus qu'à serrer les fesses. Valentine part en quête de tuyaux auprès de son indic Big Tony, une fouine accro à la drogue et au Cowboy Roy's Fantasyland, une boîte de striptease. La chasse est ouverte ! Big Tony, son associé Doyle, un voleur hors pair, et Valentine se lancent sur les traces du boulanger en herbe ne sniffant pas que de la farine. Pendant ce temps, Parker, le gros bonnet à l'origine du casse, enrage et envoie deux de ces hommes : Sid l'Angliche et Johnny Sans Couilles cuisiner le fuyard parti avec l'argent. Tels de fins limiers tous partent en quête du butin afin de le rendre, qui à la police, qui à Parker… Enfin, en théorie !
    Un roman férocement jubilatoire et visuel aux relents persistants de série B. de mémorables levers de coudes, des échanges de balles pas toujours fraternels, des interrogatoires plutôt musclés et un peu sanguinolents, des bastons sans concession, des filles sans tabous et des pipis intempestifs de yorkshire rythment cette histoire qui se boit d'un trait.

    19/01/2016 à 13:55 BillieWild (24 votes, 8.2/10 de moyenne) 3

  • 10/10 Un polar déjanté avec Frank Sinatra ça vous dit? Non pas le célèbre crooner himself mais un véritable crotteur et leveur de patte sur tout ce qui traine accessoirement. Comme d'habitude me direz-vous, vous connaissez la chanson! Et si je rajoute un cambriolage en camionnette de boulanger, alors-là on est dans le pétrin! Une dose d'hémoglobine, pas beaucoup, à peine 30 litres par personne, un ex-policier devenu détective qui outre une adoration sans bornes pour un york (terrier attention pas n'importe lequel non plus) , ne voyage jamais sans sa tronçonneuse préférée, ça peut toujours servir si on a pas d'ouvre-boîte. Bon le personnage est aussi un peu accro à la bière juste une ou deux... glacières par jour, aux médocs (ben quoi c'est bon pour la santé!). Un junkie intelligemment nourrit à channel discovery aussi doué pour l'orthographe que Dumbo pour le tricot, un tueur à gage angliche trop la classe et son acolyte qui répond au doux surnom de Sans couilles mais n'allez pas vérifier un bon conseil, le dernier à être passé entre ses mains à fini en kit playmobil. Un dealer aux fesses carrées à force de squatter les bancs du club de striptease local normal à Saint-Louis, le roi de la cambriole, et le flic intègre ex-amish de la période post witness celle qui a été élevé au sein d'Harrison Ford, moins généreux que celui de Kelly McGillis on en convient, mais pour un flic le plus important c'est la testostérone non! N'oublions pas le principal le magot de la banque celui qui ferait jouir oncle picsou de plaisir convoité pêle-mêle par notre junkie illettré, l'angliche et son eunuque rois de la torture et du finger au doigt de pied fait maison, les roi de l'amphet et notre private et la police bien entendu!

    Matthew McBride nous délivre un premier roman jubilatoire et loufoque mené tambour battant, certes cela peut paraître glauque dans la lignée d'un Reservoir dogs ou d'un Pulp fiction, mais l'exagération à outrance fait passer la violence le doigt de pied dans la bouche. Des personnages stéréotypés à outrance, un détective qui est à la fois le bon, la brute et le truand à lui tout seul et vous obtenez un moment de bonheur intense, que n'envierai pas notre Dumbo qui se bat depuis le début de la critique avec son bonnet en laine.

    19/01/2016 à 10:48 LittleWing (21 votes, 7.8/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Sans grande surprise, l'histoire tiens la route, l'écriture est efficace. Une bonne petite série B.

    05/11/2015 à 22:32 Walter (126 votes, 7.4/10 de moyenne)

  • 8/10 Très très bon roman, avec du cynisme, de l'action, de l'alcool, de la violence et j'en passe. Le personnage principal est torturé. L'intrigue va vite. L'auteur a tout bon !

    18/10/2015 à 20:03 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Un auteur à surveiller attentivement. J'attends la suite.

    10/08/2015 à 09:49 bludgeon (27 votes, 7/10 de moyenne)

  • 9/10 un braquage foireux,une ribambelle de bras-cassés et losers à la recherche du butin,un privé shooté à l'OxyContin et imbibé du soir au matin.
    c'est totalement barré et déjanté,bourré d'humour et sans temps mort.
    ça flingue à tout va, c'est très visuel comme écriture (il n'y a aucun mal à imaginer une version comics genre Tony Chu) et ça ne se prend pas au sérieux: une nouvelle réussite pour la collection Neonoir

    14/07/2015 à 14:14 Fab (863 votes, 8/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Matthew McBride ou comment parler d'une Amérique des plus violente avec talent et humour. Une histoire improbable, décalée, trash et qui vous colle un sourire sur la tronche tout le long! Une grosse réussite.

    27/04/2015 à 09:31 OttisToole (283 votes, 7.1/10 de moyenne) 2