Retnick avait médité sa vengeance longuement, amoureusement – cinq ans de détention, ça vous permet de fignoler la technique. Mais il avait oublié un précepte essentiel : "La vengeance est un plat qui se déguste froid."
C'est donc avec une ardeur rageuse, un appétit glouton qu'il s'attaqua à ce festin empoisonné.
- J'en viendrai à bout ! disait-il.
Hé ! oui, mais il ne suffit pas de satisfaire sa fringale, il faut encore, une fois la vengeance consommée, payer l'addition — l'addition qu'en langage populaire on appelle "la douloureuse".
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Soumis le 13/01/2015 par LeJugeW