Jusqu'à il y a peu, Rachel avait tout pour être heureuse : un mari attentionné, des amis, un travail, et une belle maison d'où elle aimait tant regarder les trains passer. Mais soudain tout a basculé et Rachel a tout perdu. Sa maison désormais, elle ne l'aperçoit plus qu'à travers les vitres du train qu'elle emprunte chaque jour pour se rendre à Londres.
Alors pour éviter de la voir, elle se concentre sur un pavillon voisin, celui de Jess et Jason. Du moins c'est ainsi qu'elle a nommé le couple idyllique qu'elle épie chaque jour, vivant avec eux par procuration le bonheur conjugal qu'elle n'a plus. Or un jour, ce n'est pas Jason qu'elle voit dans les bras de Jess, mais un autre homme. Et peu après, elle apprend la disparition de la jeune femme.
Se sentant impliquée par ce qu'elle a vu, elle va mener sa propre enquête.
La Fille du train, c'est le livre incontournable de ces dernières semaines tant il est omniprésent en librairies. Et le fait que Steven Spielberg ait acheté les droits d'adaptation au cinéma n'est certainement pas étranger à ce phénomène. Premier roman de Paula Hawkins, l'auteur y dresse les portraits croisés de trois femmes et trois hommes, très différents les uns des autres et dont les destins vont pourtant se mêler. On suit l'intrigue à travers le regard de Rachel, paumée et obsédée par son ex-mari Tom, d'Anna la nouvelle femme de ce dernier, et de Megan, alias Jess. Parfois un peu trop manichéenne dans la description de ses personnages, Paula Hawkins n'est pour autant jamais tendre avec eux. La construction en journaux intimes est quant à elle efficace, puisqu'elle permet de mener le lecteur petit à petit à la résolution de l'énigme, à mesure que Rachel soulève les zones d'ombre de sa mémoire, embrumée par ses excès alcoolisés.
Au final, La Fille du train est avant tout un roman psychologique dans lequel l'auteur se joue des apparences pour mener le lecteur de fausses pistes en rebondissements. Si le final est quelque peu en dessous du reste du roman, ce livre remplit son rôle de page turner que l'on dévore pour découvrir la vérité.
Jusqu'à il y a peu, Rachel avait tout pour être heureuse : un mari attentionné, des amis, un travail, et une belle maison d'où elle aimait tant regarder les trains passer. Mais soudain tout a basculé et Rachel a tout perdu. Sa maison désormais, elle ne l'aperçoit plus qu'à travers les vitres du train qu'elle emprunte chaque jour pour se rendre à Londres.
Alors pour éviter de la voir, elle se concentre sur un pavillon voisin, celui de Jess et Jason. Du moins c'est ainsi qu'elle a nommé le couple idyllique qu'elle épie chaque jour, vivant avec eux par procuration le bonheur conjugal qu'elle n'a plus. Or un jour, ce n'est pas Jason qu'elle voit dans les bras de Jess, mais un autre homme. Et peu après, elle apprend la disparition de la jeune femme.
Se sentant impliquée par ce qu'elle a vu, elle va mener sa propre enquête.
La Fille du train, c'est le livre incontournable de ces dernières semaines tant il est omniprésent en librairies. Et le fait que Steven Spielberg ait acheté les droits d'adaptation au cinéma n'est certainement pas étranger à ce phénomène. Premier roman de Paula Hawkins, l'auteur y dresse les portraits croisés de trois femmes et trois hommes, très différents les uns des autres et dont les destins vont pourtant se mêler. On suit l'intrigue à travers le regard de Rachel, paumée et obsédée par son ex-mari Tom, d'Anna la nouvelle femme de ce dernier, et de Megan, alias Jess. Parfois un peu trop manichéenne dans la description de ses personnages, Paula Hawkins n'est pour autant jamais tendre avec eux. La construction en journaux intimes est quant à elle efficace, puisqu'elle permet de mener le lecteur petit à petit à la résolution de l'énigme, à mesure que Rachel soulève les zones d'ombre de sa mémoire, embrumée par ses excès alcoolisés.
Au final, La Fille du train est avant tout un roman psychologique dans lequel l'auteur se joue des apparences pour mener le lecteur de fausses pistes en rebondissements. Si le final est quelque peu en dessous du reste du roman, ce livre remplit son rôle de page turner que l'on dévore pour découvrir la vérité.