Un café, une cigarette

C'est très simple.
Les grandes filles vendent les plus petites et c'est pareil pour les petits garçons.
Dès qu'ils grandissent, ils protègent les filles et volent ou tuent pour survivre.
Sur tout le groupe, il n'y a que vingt filles pour soixante garçons.
Normal, les filles sont moins rentables.
Sur vingt fillettes de moins de huit ans, pas une ne s'est fait défoncer le cul par une vieille tapette...
Elles ont une espérance de vie de quinze ans.
Les garçons ne sont pas mieux lotis.
Sur soixante, cinquante n'ont pas leurs dix doigts...
La raison est simple.
Chaque fois qu'un de ces mômes vole dans un magasin protégé par la mafia, des hommes de main les attrapent et leur coupent un doigt au couteau et dans la rue...
Un orphelinat de Naples contre la mafia.
Un récit bref et puissant qu'on reçoit comme un coup de poing.
Une fiction à valeur documentaire sur les enfants victimes.
Un roman noir qui résonne comme un cri de révolte.

Roman noir

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Soumis le 10/11/2014 par TaiGooBe

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