M. Berger est un homme que d’aucuns qualifieraient de banal. Après une carrière en tant que « préposé au Registre des comptes clôturés », un héritage inattendu de sa mère lui permet enfin de vivre son rêve : devenir écrivain. Un beau jour, il assiste au suicide d’une jeune femme au sac à main rouge qui se jette sous un train. Le hic est que le cadavre n’est jamais retrouvé. Second hic : il revoit la belle inconnue peu de temps après. Il découvrira tant et tant de réponses à cette énigme au sein d’une bibliothèque non moins énigmatique.
De l’œuvre de John Connolly, on connaît essentiellement la série consacrée à Charlie « Bird » Parker. Dans cette nouvelle très intéressante, l’auteur nous emmène sur un sentier différent, complanté de nombreux appels à l’amour de la littérature. M. Berger, individu effacé, passionné de livres au point de vouloir, en quelque sorte, passer de l’autre côté du miroir, va découvrir au sein de la « Bibliothèque privée Caxton » un univers ensorcelant, tenu par un vieil homme qui détient les clefs, non seulement du lieu, mais également d’une véritable fantasmagorie. Un endroit où vivent et s’ébattent, pour une existence on ne peut plus concrète, les personnages majeurs de la littérature. Au gré de ces lignes et pages, il transpire de la plume de John Connolly une passion fiévreuse pour la prose et les êtres chimériques qui en ont jailli. Ce qui est le plus stupéfiant demeure d’ailleurs la facilité avec laquelle le lecteur va entrer en ce territoire surnaturel sans jamais le trouver invraisemblable. Et que dire du moment où M. Berger va se rendre compte qu’il est possible d’avoir une incidence sur la postérité de ces ouvrages en en modifiant des éléments !
Un petit bijou, tout en délicatesse et intelligence, jusqu’à la boucle qui se noue dans le dernier passage. Une ode à la joie de lire et d’écrire, enthousiasmante et communicative, et laissant dans l’esprit du lecteur de multiples interrogations quant à son rôle lorsqu’il parcourt les pages d’un livre.
M. Berger est un homme que d’aucuns qualifieraient de banal. Après une carrière en tant que « préposé au Registre des comptes clôturés », un héritage inattendu de sa mère lui permet enfin de vivre son rêve : devenir écrivain. Un beau jour, il assiste au suicide d’une jeune femme au sac à main rouge qui se jette sous un train. Le hic est que le cadavre n’est jamais retrouvé. Second hic : il revoit la belle inconnue peu de temps après. Il découvrira tant et tant de réponses à cette énigme au sein d’une bibliothèque non moins énigmatique.
De l’œuvre de John Connolly, on connaît essentiellement la série consacrée à Charlie « Bird » Parker. Dans cette nouvelle très intéressante, l’auteur nous emmène sur un sentier différent, complanté de nombreux appels à l’amour de la littérature. M. Berger, individu effacé, passionné de livres au point de vouloir, en quelque sorte, passer de l’autre côté du miroir, va découvrir au sein de la « Bibliothèque privée Caxton » un univers ensorcelant, tenu par un vieil homme qui détient les clefs, non seulement du lieu, mais également d’une véritable fantasmagorie. Un endroit où vivent et s’ébattent, pour une existence on ne peut plus concrète, les personnages majeurs de la littérature. Au gré de ces lignes et pages, il transpire de la plume de John Connolly une passion fiévreuse pour la prose et les êtres chimériques qui en ont jailli. Ce qui est le plus stupéfiant demeure d’ailleurs la facilité avec laquelle le lecteur va entrer en ce territoire surnaturel sans jamais le trouver invraisemblable. Et que dire du moment où M. Berger va se rendre compte qu’il est possible d’avoir une incidence sur la postérité de ces ouvrages en en modifiant des éléments !
Un petit bijou, tout en délicatesse et intelligence, jusqu’à la boucle qui se noue dans le dernier passage. Une ode à la joie de lire et d’écrire, enthousiasmante et communicative, et laissant dans l’esprit du lecteur de multiples interrogations quant à son rôle lorsqu’il parcourt les pages d’un livre.