René Belbenoît

04/04/1899 — 26/02/1959

René Belbenoît est à Paris en 1899. Il se rend coupable de petits larcins assez jeune et évite la maison de correction en devançant l’appel. Mais en 1921, il est arrêté pour une série de vols avec effraction. En mai 1922, il est condamné à huit années de travaux forcés et à la déportation à vie en Guyane. Il arrive en juin 1923 au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni. Pendant son séjour au bagne, il conte la vie de certains forçats dans des cahiers qu’il vend aux touristes et aux gardiens. Après quatre tentatives d'évasion infructueuses et un retour clandestin en France, c’est finalement en 1935 qu’il réussit à quitter le bagne. Il rejoint Trinidad où il prend la mort à bord d’un chalutier. Il fera naufrage, sera fait prisonnier par les autorités colombiennes, s’évadera de nouveau et atteindra Los Angeles après vingt-deux mois de cavale. En 1938, le manuscrit qu’il a emporté durant sa cavale paraît aux États-Unis. Ce récit de ses aventures est publié sous le titre Dry Guillotine. Plus d’un million d’exemplaires du livre seront vendus et le récit, qui apportera la célébrité à son auteur, inspirera un autre best-seller, Papillon, d’Henri Charrière.

Sous la pression du gouvernement français, agacé de la popularité américaine de l’évadé, les États-Unis expulsent René Belbenoît qui se réfugie en Amérique centrale. Il sera finalement arrêté après avoir rejoint le Texas à la nage et condamné pour immigration clandestine. Après un an de prison aux États-Unis, Belbenoît aurait dû être extradé vers la France, mais la guerre change la donne. Il s’installe donc à Los Angeles en 1945 et obtiendra finalement un permis de résidence définitive en 1953 et la nationalité américaine en 1957.

René Belbenoît meurt en février 1959 en Californie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Belbeno%C3%AEt

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