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L'Empire des Loups
Ah, j'oubliais, mais j'ose à peine, et je m'interdis tout commentaire - est-ce bien nécessaire ? L'empire des loups. Et je m'incline. -
L'Homme aux cercles bleus
L'extraordinaire force d'écriture de Vargas pour t'amener en quelques pages seulement au côté d'un personnage bientôt mythique et immédiatement attachant, le formidable Adamsberg -
Les Morts de la Saint-Jean
Mon premier Mankell (décidément, mes premières fois me marquent...) : pas pour l'intrigue mais pour la psychologie forte des personnages, vite campés puis complexes, jamais de lieux communs, et puis, que dire, j'ai découvert et aimé la "scandinavian touch" grâce à Mankell, qui m'a ouvert les portes de ces écrivains du grand Nord, formidables, alors... -
Double Je
Non, ce n'est pas (seulement) parce que Sylvie Granotier est belle et qu'elle est envoûtante ; c'est aussi parce qu'elle est pour moi une figure intéressante du polar français, une plume vive et agressive au service d'une peinture de "classe moyenne" inquiétante, avec une psychologie qui fait de ses personnages des gens toujours "border-line", on a en permanence le sentiment qu'on va basculer, elle nous égare sur des pistes brumeuses, de fausses convictions qui tombent pour céder la place à d'autres, puis elle nous récupère, nous balade, bref, le flou artistique et intelligemment construit, c'est la patte de Sylvie Granotier, j'aime. -
La Cité des Jarres
Sombre, ramassé, une intrigue simple et une plume sans fioriture pour une plongée dans les eaux troubles d'une Islande mal connue, dans une société rude ; si vous avez aimé Mankell, vous allez ADORER Indridason -
Paperboy
Pas vraiment du polar, inclassable, en fait, mais noir, deux frères dans un rapport étrange qui partent enquêter dans des milieux pourris pour un reportage, un papier d'investigation, une critique musclée à l'encontre des médias (américains, mais c'est valable pour tous, pas de jaloux !) et de journalistes (journaleux ?) avides de gloire et de reconnaissance, où se mêlent ambition, trahison, problématiques intérieures, bref, un bon, bon bouquin et un bel auteur. A découvrir. -
La lune était noire
Un de mes premiers Connelly, et à mon sens un des meilleurs : classique, sans ses personnages récurrents, très américain (la fille qui sort de taule et qui va se refaire dans un casse qui tourne mal, bien sûr), linéaire certes mais une tension sans faille, jamais de ralentissement mal senti, un grand plaisir !