El Marco Modérateur

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  • Une Saison pour les morts

    David Hewson

    8/10 Un homme qui venait d'entrer armé dans la bibliothèque du Vatican est abattu par les gardes suisses avant qu'il ne fasse usage de son pistolet. Dans ses mains : une peau humaine minutieusement prélevée. Le jeune flic Nic Costa ainsi que son partenaire, tous deux membres de la police italienne, se rendent sur les lieux du crime, pourtant situés sur un sol étranger. On retrouve peu de temps après deux autres cadavres, dans une église romaine. Au centre de ce carnage, il y a la belle et énigmatique Sara Farnese, qui avait été la maîtresse des victimes. Sans le savoir, Nic Costa vient de plonger dans une affaire sordide dont les ramifications remontent bien haut dans les sphères religieuses.

    David Hewson signait en 2003 ce premier ouvrage qui allait être suivi de Villa des mystères et de L'héritage vénitien. On pense d'emblée, après avoir lu le résumé de la quatrième de couverture, à un énième roman à la Dan Brown ou Steve Berry, exploitant trame religieuse, secret millénaire et complot ésotérique ; il n'en est rien. L'auteur a choisi de développer une intrigue prenant pour cadre partiel la religiosité de l'Italie ainsi que certaines arcanes du Vatican, sans pour autant se complaire dans une reprise maladroite du Da Vinci code. S'appuyant sur de solides connaissances cultuelles et artistiques, David Hewson tisse une histoire originale, sur fond de mafia et de trafics en tous genres. L'écriture est assez lapidaire, allant à l'essentiel, mais prenant son temps quand il s'agit de décrire les personnages, leurs tourments et leurs envies. Ainsi, aucun des protagonistes n'est brossé à la va-vite, et l'on trouve chez chacun d'entre eux une épaisseur humaine bien singulière. L'histoire est très bien narrée, préservant de nombreux rebondissements, et offre d'adroites alternances entre action et émotion.

    Une saison pour les morts est donc un ouvrage très intéressant et prenant, avec sa propre âme, son propre souffle. Une lecture très agréable qui régalera tous les amateurs de thrillers.

    19/10/2010 à 18:06

  • Une Vie de souffrance

    Charlie Adlard, Robert Kirkman

    8/10 Retour sur le personnage du Gouverneur et sur ce que Michonne lui a dernièrement fait subir. La suite est un sacré déchaînement de violences, avec force fusillades et assassinats (il y a notamment la scène de l’exécution au sabre qui est très féroce). Un opus sacrément musclé, saturé de testostérone, où nombre de personnages récurrents vont y passer et imprimant nécessairement un nouvel élan, voire un tournant, à la série.

    20/03/2021 à 09:59 2

  • Unter Blechkoller

    Michaël Mention

    8/10 1944, dans l’Atlantique Nord. Un sous-marin d’élite allemand, le U-2402, doit plonger pour éviter les charges d’un destroyer britannique. Heurtant une barrière rocheuse, l’engin se désagrège lentement, portant en lui les quelques rares survivants. Pour la douzaine de soldats, commence une lente descente aux enfers, où les hommes ne sont pas les seuls prédateurs.

    De Michaël Mention, on connaissait les très bons La Voix secrète, Maison fondée en 1959 ou encore Sale temps pour le pays. Avec ce nouvel ouvrage paru chez Le Fantascope, l’auteur nous démontre un autre pan de son talent. Le récit est haletant, sectionné en courts chapitres, et en s’étalant que sur cent-cinquante pages. Ce huis clos reprend les codes du genre, avec des personnages divers, immédiatement identifiables, soumis à la férocité d’une promiscuité brutale, et devant se dépasser pour survivre. Les lieux et l’atmosphère sont rendus avec une rare fidélité, en quelques traits secs et efficaces. Michaël Mention continue de jouer avec la langue, notamment en usant des lettres capitales lors des hurlements des individus et en exploitant les onomatopées. Parallèlement, l’histoire prend des accents fantastiques, avec une terreur abyssale qui n’est pas liée qu’à la seule profondeur des militaires, et où s’engage un jeu de massacre très prenant. Avec un sens indéniable du suspense, l’écrivain mène le lecteur jusqu’à l’épilogue.

    Maîtrisé, tendu, à la fois classique et original, ce roman est un petit délice. Il surprend autant qu’il fait frissonner, et ne fait que confirmer tout le bien que l’on pensait de Michaël Mention. Ce dernier est décidément une jeune pousse qu’il sera bien agréable de voir croître.

    25/07/2013 à 14:06 2

  • Urbex mortel

    Betty Piccioli

    7/10 De nuit, un groupe d’adolescents pénètre dans une maison où, vingt ans plus tôt, la famille Dramont a été assassinée par un psychopathe sanguinaire qui n’a jamais été capturé. La demeure est-elle pour autant inhabitée ? Non, car y rôde le spectre de Gwendoline, membre de la famille massacrée, ainsi qu’un mystérieux inconnu qui ne voit pas d’un bon œil l’intrusion de ces gosses, au point de vouloir les tuer les uns après les autres. Vous incarnez Gwendoline et devez faire de votre mieux pour protéger les ados en très grand danger.

    Cet ouvrage de Betty Piccioli illustre parfaitement le concept de livre-jeu, avec des choix imposés à la fin de chaque chapitre – principalement des lieux vers lesquels se diriger – qui offrent ainsi une véritable arborescence dans l’ouvrage. En soi, l’idée n’est pas nouvelle mais elle est bien maîtrisée par l’écrivaine qui se distingue par le ton inhabituel de cet opus : il est sanglant. Sans pour autant ouvrir à fond le robinet de l’hémoglobine, Betty Piccioli n’hésite pas à laisser le prédateur anéantir les membres de l’expédition avec beaucoup de violence, et le lectorat doit savoir que les coups de couteau et autres têtes tranchées figurent dans ces pages. Dans le même temps, l’auteure fait habilement « revivre » Gwendoline au cours de cette traque très tendue, au suspense lourd et à l’ambiance anxiogène, avec de belles réflexions quant à l’existence, la rédemption et l’amitié. Il est cependant un peu dommage que les choix proposés au lecteur soient si peu nombreux, ne portant pas sur la réflexion face à une situation mais uniquement sur des alternatives peu convaincantes car finissant systématiquement sur des réussites, la seule différence étant le nombre d’ados sauvés.

    Un bon livre-jeu qui se différencie davantage par son ton violent et mature que par les directions scénaristiques offertes, guère déterminantes.

    18/12/2023 à 06:53 4

  • Ushijima, l'usurier de l'ombre tome 1

    Shôhei Manabe

    7/10 Ce manga commence par la découverte d’un groupe de femmes accros au pachinko et à qui il faut distribuer de l’argent pour qu’elles puissent obtenir leur shoot de jeu. Mais c’est rapidement dans l’univers glauque de la misère et de l’usure que l’on bascule, avec des proies parfois obligées de se prostituer pour revenir à flots de leur créancier. On y découvre l’usurier Ushijima, dur et affûté comme le monde qu’il côtoie, et présentant des caractéristiques originales (ayant les lapins comme passe-temps, prêt à déchoir une dame de son trône de prêtresse du crédit clandestin). Les passages mettant en scène Kumika sont particulièrement durs puisqu’en rapport avec de la prostitution forcée, tandis que l’autre partie de l’opus, centré sur un autre débiteur des chasseurs de « yamikins « (c’est-à-dire ces usuriers de l’ombre) offre un autre souffle à ce manga particulièrement oppressant, plus centré sur la déchéance des victimes et du système mis en place que réellement Ushijima en lui-même.

    18/04/2020 à 15:24

  • Ushijima, l'usurier de l'ombre tome 2

    Shôhei Manabe

    6/10 L’opus commence avec trois ados qui « empruntent » un scooter avant de se rendre compte qu’il appartient à quelqu’un de peu fréquentable. Pour rembourser un service rendu par Ushijima, ils vont se mettre à travailler pour lui. Ils mettent alors le doigt dans un engrenage bien dégueulasse, comme lorsque l’un d’entre eux est sommé de prendre des photos d’une femme nue… qui n’est autre que sa propre mère. D’habiles jeux de pouvoir, de manigances et d’allégeances trahies pour un univers toujours aussi sordide. Même si j’ai aimé retrouver cette série, j’ai trouvé que l’intrigue patinait un peu, ou alors est-ce parce qu’une partie de l’effet de surprise s’est évaporé.

    24/05/2020 à 18:05 1

  • USS Nebraska

    Christophe Bec, Xavier Dorison

    7/10 2 mai 1945. Les victorieuses troupes soviétiques ont soumis Berlin et accèdent à une salle des coffres pour laquelle on est prêt à tuer. Douze ans plus tard, un sous-marin en Méditerranée implose après qu’un officier a délibérément dégoupillé une grenade par peur de ce que lui et ses compagnons étaient sur le point de découvrir. 2029 : l’USS Nebraska repère un étrange signal sous-marin. Ils y découvrent un autre bathyscaphe où des soldats ont été ligotés à leurs lits comme des déments ainsi que des tablettes antiques…
    Un scénario plutôt classique mais bien ficelé, avec le classique déchaînement et enchaînement de phénomènes inexpliqués, des suicides aux hallucinations en passant par l’apparition de ce qui s’apparente à la peste et autres moments dignes d’un film catastrophe à l’ancienne pour un résultat prenant qui, à défaut d’être mémorable ou très original, se laisse lire en procurant ce qu’il faut de suspense et de distraction. A part ça, je suis moyennement fan de ce graphisme, notamment des visages qui semblent inspirés de photographies.

    21/03/2022 à 19:52 1

  • Vacances criminelles

    Alain Surget

    6/10 Quatre nouvelles autour du thème des vacances et avec le commissaire Cremer en personnage central. La première, « Le piège de Lacoste », est sympathique, sans plus. La deuxième intitulée « L’ange de la mort » est excellente, quelque part entre « Dix petits nègres » et les poupées gigognes. « Crime en réserve » est divertissante et maligne. La dernière, « Soleil brûlant », est intelligente, ou comment une victime croit commettre en retour un crime parfait, malgré quelques erreurs évidentes de sa part. Au final, un recueil un peu déséquilibré en terme de qualité, mais agréable à lire, et un clin d’œil appuyé et amusant à l’acteur Bruno Cremer dont use de manière transparente l’auteur pour camper son protagoniste.

    30/06/2014 à 18:46

  • Vacances sur la route

    Thierry Dubois

    6/10 Une BD agréable, imprégnée de nostalgie, présentant grâce à diverses saynètes (presque des sketchs) l’ambiance liée à la mythique Nationale 7, et entrecoupée d’articles et photos de l’époque sur un sujet donné. Même si je connais bien cette route, du fait de mon âge je n’ai pas été particulièrement sensible à la (tout à fait légitime) sympathie pour cet axe routier. A mon avis, il faut l’avoir empruntée souvent lors de son âge d’or et/ou apprécier les voitures de l’époque pour complètement adhérer.

    30/04/2020 à 16:04

  • Vachet

    Christophe Bec, Patrick-Alain Dumas

    7/10 Après Mermoz et Guillaumet, place à Paul Vachet. Son engagement pendant la Première Guerre mondiale, quelques années passées loin de l’aviation (les plus tristes qui soient pour lui), ses prouesses en Espagne, son transport d’un médecin afin de sauver le maréchal Lyautey, etc., jusqu’au final où l’on découvre qui est la personnalité venue rendre hommage à sa tombe. Un opus un peu plus bavard que les deux précédents et surtout, dans la mesure où la vie de cet homme fut moins héroïque et exaltante que celles de Mermoz et de Guillaumet (ce n’est pas lui faire injure ni comparer des destinées, certaines de ces dernières étant tout bonnement plus exemplaires ou émaillées de davantage de péripéties que d’autres), un peu moins de panache dans les événements relatés. Néanmoins, un éclairage bienvenu sur un aviateur un peu moins illustre que ses compagnons.

    11/10/2022 à 18:49 1

  • Valse Macabre

    Lincoln Child, Douglas Preston

    7/10 Ouvrage-passerelle, ouvrage-relai, ouvrage-transition, voilà des formules qui synthétiseraient assez bien la teneur de cet opus. Il se montre tout à la fois efficace et prenant, mais sans pour autant atteindre le niveau, par exemple, de La Chambre des curiosités ou du Violon du diable. Néanmoins, sa lecture demeure divertissante et réaffirme, s’il en était encore besoin, à quel point Douglas Preston et Lincoln Child sont parvenus à ciseler une série littéraire de premier ordre.

    09/03/2013 à 11:48 1

  • Vendetta

    Fred Duval, Emem

    7/10 Carmen McCallum fait semblant de protéger un dénommé monsieur De Cambre pour mieux infiltrer l’hôtel cannois où il est descendu et ainsi abattre Dario Fulci qui avait froidement assassiné son ami Russel en Corse. Un début détonant et, même si le reste de cette BD n’a pas la même cadence, voilà qui est très plaisant et prenant, en plus d’offrir une magnifique esthétique.

    26/09/2023 à 20:17 2

  • Vendredi 13

    David Goodis

    6/10 … ou les malheurs d’Al Hart, qui se retrouve bien malgré lui aux prises avec une poignée de gangsters préparant un mauvais coup. J’y ai retrouvé une patte bien noire comme je les aime, avec des personnages croqués en quelques traits, et une intrigue sympathique, avec un huis clos plutôt prenant. Des relations troubles entre Hart et Frieda et Myrna, la gouvernance de la meute assurée par Charley, le véritable passé d’Al et de son frère assassiné de ses mains, les tensions croissantes dans le groupe (pour l’appât du gain, le mélo ou parce que l’on a découpé le cadavre de l’un d’entre eux afin de minimiser les risques…), autant d’éléments qui m’ont bien plu. Mais je ne sais pas trop pourquoi, je ne suis jamais vraiment rentré dans l’histoire, ou plus exactement, j’ai eu beaucoup de mal avec le texte. Un souci avec une traduction trop plate ? Une écriture originelle trop « simple » dans ses descriptions ? Un récit qui se veut crédible, naturaliste et qui réduit le style à une expression trop primitive voire sommaire ? A mes humbles yeux, un récit noir satisfaisant, mais qui a manqué d’une étincelle littéraire dans son traitement.

    29/08/2017 à 17:22 5

  • Vendredi Saint

    Boris Starling

    8/10 J'en ai gardé un très bon souvenir. Histoire haletante et personnages intéressants. Une lecture que je conseille vivement !

    19/09/2009 à 16:12 1

  • Vengeance

    Charlie Adlard, Robert Kirkman

    8/10 Nos héros sont encore aux prises avec le Gouverneur, ce tyran qui s’amuse autant qu’il amuse ses séides avec des combats de gladiateurs modernes. Et c’est d’ailleurs lors d’un combat que Michonne s’illustre par sa sauvagerie et sa redoutable efficacité. Un opus plein de bruit et de fureur, où les femmes s’avèrent particulièrement sadiques (cf. la longue et détaillée scène d’une torture protéiforme et particulièrement sauvage, ou quand Michonne et son acolyte bousillent à tour de bras des zombies). Une BD survitaminée qui s’achève sur la perspective, presque la promesse, de retrouvailles brutales entre Rick et ses amis, et les hommes du Gouverneur.

    21/02/2021 à 23:28 2

  • Vengeance à froid

    Lincoln Child, Douglas Preston

    8/10 Autant le précédent opus m’avait plu, mais sans plus, autant celui-ci m’a emballé. Le ton, le rythme, les révélations, et toujours cette rythmique chez les sieurs Preston et Child pour rendre un récit terriblement dynamique. Les révélations s’enchaînent, la cadence ne ralentit pas, et le final donne assurément envie de se ruer sur la suite.

    31/08/2013 à 10:02 2

  • Vengeance sanglante

    Kazuo Kamimura, Kazuo Koike

    6/10 Un manga qui mixe habilement divers codes : le film japonais de sabre, les arts martiaux, le polar, la vengeance, l’aventure, avec pas mal de violence et de sexe. Les auteurs rappellent d’ailleurs, dès l’entame, leurs préférences cinématographiques et autres, rendant donc une forme d’hommage appuyé à ces différents prédécesseurs. Néanmoins, le graphisme un peu fade selon moi (même s’il met bien en valeur l’action lors des combats), la répétition de scènes de sexe et un scénario un peu pâlot font que je ne suis pas certain d’être au rendez-vous des opus suivants.

    11/12/2019 à 18:30 2

  • Vers quel avenir ?

    Charlie Adlard, Robert Kirkman

    7/10 Un opus qui commence avec un flash-back qui est en réalité un rêve tournant au cauchemar. De zombies continuent de rôder dans les parages ainsi que des écumeurs de la route – bien humains, ceux-là. Un opus un peu plus calme que les précédents, ce qui n’empêche nullement quelques déferlements de violence, tout autant contre les monstres que contre les humains.

    11/04/2021 à 08:09 2

  • Versailles Of The Dead tome 1

    Kumiko Suekane

    3/10 Alors qu’elle se rend à Versailles avec son frère jumeau Albert, la jeune Marie-Antoinette est attaquée dans son carrosse par… des morts-vivants. Albert prend la fuite et l’archiduchesse finit par rejoindre la cour, visiblement blessée mais indemne. Sauf que celle-ci est sa demi-sœur, sa « doublure », et que l’on décide alors qu’Albert va prendre la place de la défunte Marie-Antoinette, ce qui est permis grâce à son aspect très féminin. Madame du Barry, Axel de Fersen, Louis XVI évidemment, apparaissent dans ce manga qui, vous l’aurez compris, est un vaste et profond n’importe quoi : visages interchangeables, histoire abracadabrante (même si a priori, ça aurait justement pu me plaire avec un ixième degré assumé), un scénario pour le moment sans intérêt, un graphisme plat et déjà lu des milliers de fois. J’ai failli abandonner cette fumisterie, mais je me demande comment l’auteur va poursuivre, et jusqu’où il est capable d’aller dans cet univers WTF, alors je continue, au moins sur un tome.

    19/10/2021 à 20:15 1

  • Versailles Of The Dead tome 2

    Kumiko Suekane

    1/10 Où l’on apprend, d’entrée de jeu, que les morts-vivants se nourrissent de pierres précieuses (ben allons donc…). On reprend donc une louche de ce brouet mélangeant histoire (mal) revue et (très mal) corrigée, zombies, cambriolages, dessins plats, scènes saphistes sans intérêt, passages occultes complètement grotesques, démonologie pathétique, immense ennui croissant, et quelques malheureux fous rires tant l’ensemble est navrant. Que l’Histoire soit réécrite, oui, pourquoi pas, mais pour le faire, il faut un minimum de talent (pourtant présent dans « Afterschool Charisma ») et surtout, il faut y croire, parce que là, j’ai surtout pensé que le mangaka avait perdu un gage et progressait dans son histoire à marche forcée, comme on va à la guillotine, justement. Ou alors, il aurait fallu une forme de distanciation, d’ixième degré, d’humour parodique, bref, ce qui manque au moins autant cruellement à cette série que du goût. A oublier de toute urgence.

    13/03/2023 à 18:56 4