Adieu demain

23 votes

  • 9/10 20 ans après l’Affaire de l’éventreur du Yorkshire, la police de Leeds est confrontée à un autre tueur en série de prostituées qui s’inspire de Witcliffe. Une sorte de copy cat mais avec une arbalète.

    Mark Burstyne et son coéquipier Clarence Cooper concentrent leurs efforts sur un seul suspect : Peter. Ce sympathisant de Wittcliffe l’a côtoyé en hôpital psychiatrique et a fait une thèse sur lui. Le suspect idéal, donc. Mais pour avoir des preuves accablantes, Clarence est sommé de s’infiltrer sous une fausse identité dans le groupe de patients suivi par un troublant docteur. Et que dire des autres membres du groupe qui deviennent les uns après les autres d’idéaux suspects également ?

    Si Michaël Mention continue de disséquer la société anglaise pour se concentrer désormais aux années 90, Adieu demain se pose comme un cran au-dessus de son prédécesseur. Moins de personnages et leur approche psychologique est beaucoup plus approfondie. Avec une mention spéciale pour les passages sur le développement de l’arachnophobie de Clarence. En résumé, j’ai vraiment beaucoup aimé ce 2ème volet de la Trilogie anglaise. Un roman qui méritait amplement son Prix Polars Pourpres 2014.

    17/01/2024 à 16:53 JohnSteed (552 votes, 7.7/10 de moyenne) 7

  • 8/10 La traque d'un tueur en série démoniaque, un pays sous tension, un binôme mal assorti...
    Michaël Mention refait le match de "Sale temps pour le pays", et touche au but...
    La vraie réussite de l'auteur, c'est d'avoir trouvé le moyen de se renouveler, à travers une histoire qui vient faire fructifier le mythe de l'Éventreur, tout en lui garantissant sa propre authenticité...
    Après l'analyse macroscopique d'une vague de terreur portant les germes des bouleversements à venir, c'est l'impact d'un drame à échelle humaine qui vient façonner, ici, les destinées d'une poignée de personnages...
    Et même si tout n'a pas recueilli mes faveurs, et notamment le basculement de Clarence lors de son infiltration, bien barré, mais un peu too much, le talent protéiforme de Michaël Mention n'en finit plus de m'impressionner...

    27/03/2021 à 17:23 jackbauer (698 votes, 7.2/10 de moyenne) 9

  • 10/10 On retrouve l'un des personnages principaux de "sale temps pour le pays" avec une nouvelle histoire de tueur en série.
    Roman génial avec personnages au top.
    Arachnophobes s'abstenir!

    11/02/2018 à 09:56 boumkoeur (228 votes, 8.5/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Accrochez bien votre ceinture avant d'embarquer dans ce bouquin de Michaël Mention. Ça secoue fort, personne n'est épargné, ni les personnages ni le lecteur. Partant d'un fait divers bien réel (le tueur à l'arbalète Stephen Griffiths), l'auteur nous plonge dans la noirceur du personnage et joue avec nos peurs pour notre plus grand plaisir de lecture.

    07/11/2017 à 11:46 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 7

  • 6/10 A la lecture de la première partie du livre, j'ai eu peur d'avoir affaire à un remake du premier tome de la trilogie. La suite s'avère plus intéressante même si l'aspect médical de la phobie ne m'a pas passionné. J'irai certainement m'aventurer sur le dernier opus vu les notes obtenues par ce dernier, mais pas tout de suite.

    05/05/2017 à 07:15 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 1

  • 7/10 Nettement meilleur que le premier volet de la trilogie : derrière le récit, le roman contient une réflexion intéressante sur la peur dans notre civilisation. Mais les passages (multiples et longs) avec les hallucinations m'ont ennuyé.

    10/12/2015 à 07:46 gamille67 (2296 votes, 7.3/10 de moyenne)

  • 9/10 Ce deuxième opus est tout simplement excellent! En effet ici on retrouve une thématique intéressante: LA PEUR...
    Elle tient une place essentielle dans l'intrigue. Tout est parfaitement maîtrisé, parsemé d'indices et de fausses pistes, mais aussi par son écriture.
    Les personnages sont présentés avec grand soin... Bref, j'ai vraiment adoré! Visiblement le troisième opus est un cran au dessus vu les commentaires; JE FONCE!!!!

    12/11/2015 à 19:54 amaru96 (226 votes, 8/10 de moyenne) 9

  • 8/10 Une mise en place habile d'une suite attendue de cette trilogie. La chronologie fonctionne et développe l'étude psycho-pathologique d'un être reflétant la conclusion d'une enfance déchirée. Concomitamment on assiste à un mimétisme de l'enquêteur sur une fêlure insoupçonnée... Cet écrit révèle de nouveau une propension certaine de l'auteur pour nous plonger dans ces thrillers psychologiques richement cadré, documenté. Sur l'avant dernière ligne droite j'ai ressenti comme un creux sur un baissez de rideau fort et émouvant.

    25/08/2015 à 16:24 chouchou (597 votes, 7.6/10 de moyenne) 5

  • 8/10 n'ayant pas lu le premier, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, mais après une centaine de pages plus de soucis. L'auteur arrive à bien nous mener en bateau et ce jusqu'au bout! J'ai particulièment bien aimé les différents rappels historiques (actualités, musique, films…) qui rythment le déroulement de l'enquête.

    23/06/2015 à 19:06 guimouts (416 votes, 7.9/10 de moyenne) 3

  • 7/10 J’ai découvert Michaël Mention il y a peu, en lisant son « Jeudi Noir », récit consacré à la demi-finale de Coupe du Monde de Football 1982 entre la RFA et la France. Ayant appris que le second opus de sa ‘’trilogie anglaise’’ était disponible en librairie, j’ai décidé dans un premier temps de lire « Sale temps pour le pays », premier tome de cette trilogie. Un véritable coup de cœur digne du meilleur des David Peace. Il est dur de ne pas accrocher au style d’écriture de Mention et l’envie de découvrir la seconde partie de cette trilogie est donc forte au moment de débuter « Adieu demain ».

    Si dans « Sale temps pour le pays » Michaël Mention traitait de la peur s’étant emparée de l’Angleterre suite aux différents meurtres perpétrés par l’éventreur du Yorkshire, en restant proche de la réalité, dans « Adieu demain », il s’inspire du meurtrier Stephen Griffiths, un tueur en série adepte de l’arbalète…tout en prenant par la suite des libertés avec les meurtres commis par ce dernier.

    03/05/2015 à 11:04 VicMackey (52 votes, 7.5/10 de moyenne) 3

  • 7/10 J'ai découvert avec ce roman la plume de Michaël Mention. Un roman très sombre avec des personnages tout aussi noirs autour du thème de la phobie.

    18/04/2015 à 13:29 Elo (157 votes, 7.9/10 de moyenne) 3

  • 7/10 L'auteur tisse sa toile autour de ses lecteurs, le fil est solide, vibrant dans un rythme soutenu et tentaculaire....

    26/01/2015 à 08:11 voxac30 (147 votes, 7.8/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Après avoir dévoré "sale temps pour le pays", c'est avec enthousiasme que j'ai ouvert "Adieu demain". J'avoue avoir été un peu déçu. L'écriture saccadée qui m'avait pourtant bien plu m'a un peu agacé. Peut-être l'auteur en a t-il trop fait pour ce roman ? Je n'ai pas non plus trouvé très crédible la déchéance de Clarence qui 'approprie une phobie des araignées dont il n'avait pas peur. Bof et dommage.
    Pour le reste, cela reste un bon polar et le contexte historique est très bien dépeint.

    09/01/2015 à 11:56 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 6/10 Michaël Mention possède une écriture racée qui a du chien et un style atypique, moderne, qui pourra peut-être laisser certains lecteurs un peu de côté : ce qui a été mon cas. La première partie du roman aurait pu être passionnante mais elle est grevée par une tendance au balayage spatio-temporel. Ce zapping empêche l'immersion totale dans l'histoire.
    Par la suite, je n'ai pas adhéré au personnage de Clarence à qui j'ai eu envie de mettre quelques claques ! Son "évolution" ne m'a pas du tout paru crédible.
    Un bilan de lecture mitigé en ce qui me concerne mais qui n'enlève rien au talent de l'auteur.

    28/12/2014 à 17:02 Ironheart (821 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 9/10 Excellent roman, captivant, un peu plus centré sur la psychologie des personnages que dans "Sale temps pour le pays". Une réussite.

    15/12/2014 à 12:44 Ssarlotte (516 votes, 7.1/10 de moyenne) 4

  • 9/10 Avec un peu de recul, puisque je l'ai lu en mars, plus de doutes ce fut mon roman préfère de l'année ! Encore meilleur que le précédent, l'excellence d"Adieu demain" ne vient pas de l'intrigue en soi, même si celle-ci se révèle très efficace jusqu'à la fin, mais du personnage de Cooper. Pour résoudre les meurtres ce jeune flic va s'impliquer jusqu'au plus profond de son être, de son intimité et même de son inconscient et va entraîner le lecteur avec lui dans sa chute.
    Une "plume musicale" remarquable comme à son habitude, M.Mention j'attend le dernier volet avec impatience !

    29/10/2014 à 14:41 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Vingt années ont passé depuis que l’Éventreur du Yorkshire a été arrêté. Et le sang coule de nouveau. Des victimes, féminines, perforées par des carreaux d’arbalète. Deux flics vont se lancer aux trousses du tueur : Mark Burstyn, superintendant encore tourmenté par sa précédente enquête, et l’inspecteur Clarence Cooper, passionné de plongée sous-marine et expert en infiltration. Cette traque leur coûtera, à tous deux, extrêmement cher.

    Après Sale temps pour le pays, Michaël Mention poursuit sa trilogie anglaise. Rythme enfiévré, termes assassins, jeux avec les mots ainsi qu’avec la construction des phrases : on retrouve immédiatement le style si typique de l’écrivain. Saturé de références musicales, sociales et historiques, le lecteur plonge autant dans cette affaire criminelle que dans l’Angleterre de la fin des années 1960 au début du troisième millénaire. Ce qui frappe également, c’est la profondeur des personnages : depuis Burstyn, obnubilé par une voix enregistrée sur magnétophone et dont il n’a toujours pas découvert l’identité du propriétaire, à Cooper, remarquable caméléon dont l’immersion dans un groupe de parole dédié aux phobies va provoquer la chute morale. Tout y sonne juste et cruel, avec une large part faite à la psychologie de la peur, ou plus exactement, des peurs, tant elles sont nombreuses et protéiformes. Incandescente réflexion sur les anxiétés et la pusillanimité de l’humanité doublée d’une chasse policière de premier ordre, tortueuse, torturée, qui éclaboussera de sa boue méphitique le duo d’enquêteurs.

    On savait Michaël Mention doué, et l’on pouvait attendre avec une certaine appréhension ce nouveau volet, de crainte d’être déçu tant le précédent était réussi. Nous voilà rassurés. Son dernier-né, monstre littéraire aux chélicères inquiétantes et agressives, est certainement à ce jour son ouvrage le plus accompli. Un exceptionnel festin de mots et de maux.

    22/09/2014 à 18:49 El Marco (3221 votes, 7.2/10 de moyenne) 5

  • 6/10 la séduction n’a pas été totale. La faute à ce je ne sais quoi qui m’empêcha de plonger à corps perdu dans une histoire où les hommes et femmes n’ont pas su stimuler mon amygdale. Une sorte de distance trop grande, un manque d’empathie qui n’a pas même réveillé mon arachnophobie.

    02/08/2014 à 21:43 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne)

  • 10/10 whaaa quelle claque!!!! un roman vénéneux au possible qui prend aux tripes et qui vous happe dès les 1ères pages pour vous relâcher pantois une fois la dernière page tournée. on accompagne les personnages dans leurs chutes en se disant que jusque ici tout va bien mais qu'à l'arrivée ça va faire du dégâts.
    une nouvelle fois je suis bluffé par la capacité de Michaël à rendre aussi bien le son à l'écrit et,aussi bien dans le fond que dans la forme, par la contextualisation politique,sociale et musicale. un sacré travail pour une page d'histoire contemporaine de l'Angleterre

    07/07/2014 à 17:54 Fab (800 votes, 8/10 de moyenne) 4

  • 9/10 Éblouissant malgré sa noirceur croissante.
    Puissant malgré l'impuissance de ses "héros" face à l'horreur.
    Fort malgré la faiblesse de l'âme humaine dépeinte avec justesse.
    Malgré... ou grâce.
    Pris dans la toile qui se tisse au long des pages, j'ai une nouvelle fois grandement apprécié la patte de l'auteur.
    Merci M. Mention !

    27/06/2014 à 14:46 LeJugeW (1774 votes, 7.3/10 de moyenne) 5