Macabre découverte lors d’un banal accident automobile : on découvre un carton contenant des restes humains découpés. Le commandant Angélique Dupont-Borski et son équipe se rendent sur place. Ce n’est que le début d’une course contre la montre face à un tueur en série particulièrement retors.
Pour son troisième ouvrage à paraître chez Ravet-Anceau, Anne Clerson convainc. Grâce à un roman et des chapitres courts, la nervosité que nécessite un ouvrage de ce type est clairement rehaussée. L’aspect procédurier de la poursuite est bien retranscrit, crédible, et se laisse suivre avec grand plaisir. D’autre part, la plume de l’auteur est expressive, et l’on est entraîné dans cette chasse au psychopathe. D’ailleurs, ce dernier constitue certainement le point le plus fort du roman : à la fois détruit par la nature et singulièrement monstrueux dans ses actes, son modus operandi ainsi que les raisons de ses multiples passages à l’acte marqueront probablement longtemps l’esprit du lecteur. Malgré toutes ces évidentes qualités, on ne peut que regretter quelques écueils, comme ces nombreux bavardages allègres au sein de l’équipe de policiers, là où plus de rythme et de noirceur auraient été préférables, ou ce tic commun à tous les protagonistes de rire de leurs propres plaisanteries. Le point le plus irritant demeure le personnage d’Angélique, au physique certes magnétique mais dont l’arrogance, la propension à fulminer contre ses subalternes ainsi qu’un net manque de lucidité vers la fin du livre l’empêchent d’être sympathique ou de donner envie de la revoir.
Malgré quelques scories, ce roman séduit principalement grâce au tueur qu’il met en scène.
Macabre découverte lors d’un banal accident automobile : on découvre un carton contenant des restes humains découpés. Le commandant Angélique Dupont-Borski et son équipe se rendent sur place. Ce n’est que le début d’une course contre la montre face à un tueur en série particulièrement retors.
Pour son troisième ouvrage à paraître chez Ravet-Anceau, Anne Clerson convainc. Grâce à un roman et des chapitres courts, la nervosité que nécessite un ouvrage de ce type est clairement rehaussée. L’aspect procédurier de la poursuite est bien retranscrit, crédible, et se laisse suivre avec grand plaisir. D’autre part, la plume de l’auteur est expressive, et l’on est entraîné dans cette chasse au psychopathe. D’ailleurs, ce dernier constitue certainement le point le plus fort du roman : à la fois détruit par la nature et singulièrement monstrueux dans ses actes, son modus operandi ainsi que les raisons de ses multiples passages à l’acte marqueront probablement longtemps l’esprit du lecteur. Malgré toutes ces évidentes qualités, on ne peut que regretter quelques écueils, comme ces nombreux bavardages allègres au sein de l’équipe de policiers, là où plus de rythme et de noirceur auraient été préférables, ou ce tic commun à tous les protagonistes de rire de leurs propres plaisanteries. Le point le plus irritant demeure le personnage d’Angélique, au physique certes magnétique mais dont l’arrogance, la propension à fulminer contre ses subalternes ainsi qu’un net manque de lucidité vers la fin du livre l’empêchent d’être sympathique ou de donner envie de la revoir.
Malgré quelques scories, ce roman séduit principalement grâce au tueur qu’il met en scène.