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5/10 C'est à la fois court et long. Court: 137 pages. Long, car il faut attendre longtemps pour avoir droit à un peu d'action. L'idée de départ, le Poulpe volant au secours d'une pauvre milliardaire aux prises avec la justice et des escrocs, ne m'a pas particulièrement séduit. Heureusement, la deuxième moitié du livre est bien meilleur (à mon goût) et un peu plus dynamique.
11/04/2017 à 05:58 Grolandrouge (1594 votes, 6.6/10 de moyenne) 3
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5/10 Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, entend parler d’une sale histoire financière à Grenoble, dans laquelle trempe Rosy, une femme magnifique, vedette des journaux people. Son sang de céphalopode ne fait qu’un tour, et il décide de se rendre sur place pour tirer ça au clair.
Deux-cent-quarantième enquête du Poulpe signée par Lucile Debaille, cet opus réunit les ingrédients qui plaisent aux fans de la série. Gabriel est toujours aussi attachant en fureteur décomplexé, prompt à démêler le vrai du faux à partir d’un simple fait divers, et perpétuellement en train de lutter contre les grandes injustices du monde. Le scénario est correct, plongeant cette fois notre détective dans les milieux obscurs de la finance, où nagent des personnages troubles. Certains passages, notamment lors des soirées sadomasochistes, sont assez croustillants. Cependant, on regrette que l’ensemble soit si convenu. Pas de grande envolée lyrique, de scène marquante, ni de réelle originalité dans le fond comme dans la forme. À part le rôle réel tenu par Rosy, toute l’histoire s’écoule, certes agréablement, mais sans réel émoi ni surprise.
On achève donc ce roman avec un goût d’inachevé dans le palais. L’ouvrage est très honnête, remplissant sans mal le cahier des charges imposé, mais Lucile Debaille n’a malheureusement jamais réussi à hisser cette enquête au-dessus d’une imaginaire ligne de flottaison qui correspondrait à l’attente moyenne des lecteurs. C’est dommage.04/08/2014 à 14:11 El Marco (3455 votes, 7.2/10 de moyenne) 2