Le crime d'Orcival

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  • 7/10 Une bonne histoire mais l'enquête dévoile les mystères de l'intrigue assez vite et manque donc un peu de surprises dans son dénouement.

    03/12/2024 à 07:22 Grolandrouge (1596 votes, 6.6/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Aux aurores, en ce début juillet, dans la petite commune d'Orcival, La Ripaille et son fils préparent leur matériel pour aller relever leurs pièges à poisson, sur les bords de Seine. Ils vont découvrir le corps sans vie de la Comtesse de Trémorel dans son domaine de Valfeuillu.

    Le Maire, Monsieur Courtois, est réveillé, et ce sont toutes les autorités locales dont le juge de paix d’Orcival, le père Plantat, qui sonnent le branle-bas de combat. L’agent de police Lecoq est dépêché sur place par le Préfet de police de Paris. Si le corps du Comte de Trémorel n’est pas encore trouvé, tous les protagonistes découvrent au sein du château une véritable scène d’horreur où le désordre fait montre d’une lutte sans merci et le sang répandu, la barbarie dont les assassins ont déployé pour voler le Comte. Car les témoins, les valets et servantes, sont unanimes. Avant qu’ils partent tous aux noces d’une des leurs, ils ont pu constater que par courrier, le Comte avait reçu une grosse somme d’argent. D’ailleurs, les témoignages montrent que l’un des leurs, Guespin, cette soirée-là, n’est pas allé aux noces. Et si Guespin n’a pas d’alibi, il a dans ses poches une belle petite somme d’argent et un joli couteau bien affuté. A moins que les coupables soient ces braconniers dont les discours sont bien confus.

    Lecoq à la déduction imparable saura faire la lumière sur cette affaire dont chaque ligne apporte son lot d’événements et de surprises. Le pendant français de Sherlock Holmes, Lecoq est le personnage créé par Emile Gaboriau, qui en 1863, écrit les prémices des enquêtes policières.

    Tout au long des 500 pages, j’ai pris un immense plaisir à découvrir cette histoire qui, à l’image d’une boîte de pandore, comporte son lot d’intrigues. On ne s’ennuie pas une seule seconde à découvrir les réflexions, les découvertes des protagonistes, le tout avec un français (que certains qualifieront de suranné voire de démodé) dont je me régalais à lire la conjugaison des verbes au subjonctif passé et au plus que parfait du subjonctif.

    05/11/2024 à 16:34 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 10/10 On ne roule pas si facilement Lecoq dans la farine. Il ne faut pas le prendre pour un poulet de basse-cour ! Jamais convaincu par les apparences, ce sont les faits et les preuves qui l’intéressent. Des petites cellules grises, il en a à foison et elles ne chôment pas !

    24/06/2020 à 09:51 Coco Lamartre (139 votes, 7.9/10 de moyenne) 4