La cause était belle

(Worth Dying For)

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  • 8/10 … ou comment Jack Reacher, débarqué un peu par hasard dans un patelin du Nebraska, en vient à se confronter à la terrible et perverse famille des Duncan (qui contrôle la ville d’une main de fer) et à enquêter sur la disparition de la petite Margaret, évanouie dans la nature avec sa bicyclette un quart de siècle plus tôt. De Lee Child, j’avais déjà lu « Les Caves de la Maison blanche » et « La Faute à pas de chance », et je me suis vraiment régalé avec cet opus, plus qu’avec les deux précédemment cités. J’ai retrouvé un Reacher en pleine forme, diablement efficace tant du point de vue physique (un beau bestiau d’un mètre quatre-vingt-dix pour plus de cents kilos, expert en combat rapproché) qu’analytique (un sacré flair, un sens de la déduction remarquable, et une expérience des coups tordus qui lui inspire de beaux raisonnements). La clique des Duncan se montre ici particulièrement retorse, ayant sous la main ses « Cornhuskers », des sbires corporellement impressionnants mais parfois d’une bêtise insondable (« la nature humaine », ironise souvent Lee Child), tandis que trois autres groupuscules tirent les ficelles d’un trafic dont on n’apprend la teneur que dans les derniers chapitres. Pas de gros temps mort dans cette histoire menée tambour battant, avec pas mal de bastons, scènes d’action très cinématographiques et réparties du tac au tac parfois très drôles. Il y a également quelques moments plus poignants, plus émouvants, comme ces rares paroles de Reacher sortant de la grange pour en expliquer le contenu à son interlocutrice. J’ai un peu moins apprécié quelques longueurs pas nécessaires (intéressantes mais un peu longuettes, comme l’explication médicale de l’arrêt cardiaque) et le fait que les frictions puis affrontements entre les Italiens, Iraniens et autres soient finalement inutiles et rapidement expédiés. Au final, un pur blockbuster littéraire qui n’en oublie pas pour autant son âme, efficace en diable et percutant, idéal pour se distraire tout en portant en lui les germes d’une indéniable noirceur (je ne suis pas près d’oublier les saloperies des Duncan).

    26/05/2021 à 17:35 El Marco (3218 votes, 7.2/10 de moyenne) 3

  • 9/10 L'effet papillon appliqué à Reacher et ses 110 kg de muscles : il débarque un peu par hasard (ou pas ? ) dans un endroit perdu du Nebraska, et quasiment dans l'heure qui suit les affaires criminelles d'un gang local commencent à vivre leurs derniers moments. Un roman plein d'action, le tout étant décortiqué dans ses moindres détails : j'adore.

    11/04/2017 à 16:52 gamille67 (2293 votes, 7.3/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Mon premier Lee Child, une bonne entrée avec cette plongée dans l’Amérique profonde, le Nebraska, où J. Reacher débarque comme un cheveu sur la soupe pour rendre justice. Ancien militaire avec un physique hors norme, il met sa compétence du combat tout niveau pour renverser les potentats et tyrans locaux. Les pauses sont courtes et j’ai vite été accroché par cette nouvelle aventure de Jack Reacher.

    06/10/2016 à 09:53 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne) 6