Le secret de l'étrangleur

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  • 8/10 Une très bonne intrigue et un suspense conservé jusqu'au bout.

    23/10/2024 à 06:19 Grolandrouge (1578 votes, 6.6/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Paris 1959 - La police est en grève, et les policiers sont invités à rester chez eux, suite à la mort de 6 des leurs. Alors que les négociations sur une prime trainent entre les représentants des syndicats et le Ministre de la Place Beauvau, un meurtre est commis de nuit, de façon étrange : c’est le dramaturge Gaston Malinguet qui fut la première victime. Et des témoins d’un bar, où voulait se réfugier la victime, rapportent avoir entendu un énorme cri puis ont voulu porter secours au comédien. Mais rassuré de ne plus rien craindre, habitant à deux pas, ce dernier est rentré à pied chez lui, et sera truvé au pied de son immeuble étranglé.
    Déjà, la presse surnomme le tueur « l’étrangleur de minuit ». Dès lors, ce dernier signera, par coupon de presse attaché sur le corps de ses victimes suivantes, de ce sobriquet.
    Tout le monde s’interroge : pourquoi les victimes semblent-elles se laisser faire lors de la strangulation ?

    Esbirol, bouquiniste, amateur de roman policier, s’est entiché d’un jeune gamin, Alphonse, au physique ingrat, un peu voleur de livres, et surtout fils adoptif de l’inspecteur en charge de l’enquête. Esbirol va lui montrer comment procède l’étrangleur de minuit et même lui avouer : « Je suis l’étrangleur de minuit ».

    Une BD qui, je le découvre, est une adaptation d’une œuvre de Pierre Siniac, intitulée Monsieur Cauchemar. Tardi et ses dessins en tirets N&B offrent une profondeur à cette histoire en la campant bien dans son époque. Si l’histoire n’est pas des plus passionnantes, cette BD vaut surtout pour les dessins de Tardi, que je découvre également.

    08/10/2024 à 12:29 JohnSteed (622 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Paris, fin des années des 50 et celle du nouveau franc pour masquer la nouvelle dévaluation ou faire moderne. Toujours est-il que dans un Paname qui ressemble à Londres. Brouillard épais et quotidien, noyant la ville. Et cerise sur « les Gâteux », la Rousse, uniformes et civils confondus, sont en grève et ont manifesté devant les fenêtres du ministère de l’Intérieur. Ils exigent quatorze mille francs de prime. Environ vingt-sept mille euros.
    Tandis que les grévistes restent chez eux et négocient, le tueur de minuit collectionne les meurtres.
    Une farce macabre et, aux premier loges, un gamin, passionné de romans policiers et de meurtres, fils d’un étrangleur guillotiné et beau-fils d’un commissaire gréviste, qui accompagne Esbirol, un bouquiniste, dans les rues désertes, alors qu’un certain Dieubatu surveille la boutique de son voisin.
    Belle adaptation de Monsieur cauchemar, de Jacques Tardi qui offre plusieurs chutes et fin, rationnelles ou non.

    28/07/2024 à 13:25 Max (762 votes, 8.1/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Une BD avec une histoire qui au premier abord frise l'irrationnel, et puis au final l'auteur retombe à peu près sur ses pieds grâce à une explication assez logique, bien que peu crédible. Amusant.

    27/10/2023 à 22:26 gamille67 (2414 votes, 7.3/10 de moyenne) 4