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8/10 Ce qui est notamment intéressant lorsqu’on lit un auteur de polars scandinave, c’est de voir à quel point ces auteurs se nourrissent les uns des autres, les influences et même les interpénétrations étant, je trouve, particulièrement prégnantes.
C’est particulièrement vrai avec Blueberry Hill : le rythme, le personnage central (Hjalmar Lindström) rappelle un certain Erlendur Sveinsson d’Arnaldur Indridason, les thèmes traités rappellent Meurtriers sans visage d’Henning Mankell (1991) et que n’aurait pas renier Stieg Larsson, dont ce fut un des principaux cheval de bataille.
Mais qu’on ne se trompe pas : Fredrik Ekelund n’applique pas simplement une recette qui fonctionne. Il y ajoute sa sauce et arrive à brasser un flot d’émotions et de thèmes avec talent, comme le racisme, le négationnisme, la jeunesse désœuvrée, le suprémacisme blanc (dont l’actualité récente américaine a démontré qu’il était toujours vivace), l’intolérance mais aussi la solitude, l’adultère, l’individualisme, la famille et jusqu’à la guerre d’Espagne ! Le tout, toujours avec pertinence !
L’auteur y ajoute quelques pans de l’histoire de la Scanie (chère à Mankell et son Kurt Wallander), notamment dans les années 1930 et les années de guerre.
Bref, un polar scandinave dans la « plus pure tradition », un grand grand plaisir de lecture !09/09/2017 à 10:29 LeJugeW (1806 votes, 7.3/10 de moyenne) 1
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8/10 Cette deuxième enquête de Hjalmar Lindström et de Monica Gren m'a beaucoup plu. L'auteur aborde avec humanité et intelligence des thèmes comme l'exclusion sociale et l'intolérance. J'ai hâte de lire la suite.
15/03/2015 à 10:57 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 1