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8/10 Mexique, 1910. La guerre fait rage entre les troupes du président Huerta et les révolutionnaires de Pancho Villa et d’Emiliano Zapata. Rodolfo Fierro, détenu dans une prison de Chihuahua pour meurtre sur officier de police, est bien loin de cette réalité. Lorsqu’on lui propose de commuer sa peine de deux ans, il accepte de devenir gardien de marchandises ferroviaires. Pourtant, cette vie ne lui plait pas. Aussi, lorsque les hommes de Villa attaquent le convoi, il voit là une occasion de s’extirper de sa condition. Il leur offre bien volontiers l’or du train en criant « ¡Viva la Revolución ! ». Sa force et sa dextérité à manier les armes feront de lui l’un des plus proches amis du chef révolutionnaire. Il deviendra « El Carnicero », le boucher, inflexible et sanguinaire. Loyal bras droit de Villa, il le suivra dans tous ces combats, jusqu’à l’assaut final. Un album fidèle à l'histoire qui montre sans filtre la nature sauvage et impitoyable de l'état-major villiste, Rodolfo Fierro en premier lieu, illustrant l'intemporel dicton mexicain " la vida no vale nada ". Alors qu'au sud, Emiliano Zapata, petit propriétaire, était éduqué et politisé, proche des idées libertaires des frères Flores Magon, Villa était un soudard illettré sans conscience politique avant de rejoindre Madero et la révolution. Le machisme régnant est aussi assez spectaculaire.
Les dessins de personnages sont un peu figés mais le tout est rehaussé par l'adjonction d'une touche de surréalisme mexicain, de nombreuses allégories et des couleurs vives comme sur la superbe couverture représentant la Catrina en grande tenue, image traditionnelle de la mort au Mexique, qui aime à s'inviter parmi les vivants et converser avec eux.aujourd'hui à 08:42 Surcouf (465 votes, 7.3/10 de moyenne) 2
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7/10 Une version imagée et distrayante de l'épopée de la révolution mexicaine, et en particulier de Pancho Villa, à travers les yeux de l'un de ses lieutenants les plus sanguinaires.
15/10/2016 à 17:07 gamille67 (2509 votes, 7.3/10 de moyenne) 3
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8/10 Pas facile de mettre en image une histoire aussi riche et dense. C'est plutôt réussit, même si on ne ressent pas le souffle prodigieux du roman.
29/03/2016 à 10:39 Polarbear (926 votes, 7.7/10 de moyenne) 5