Depuis un an, Gabriel reçoit des lettres émanant d’un certain Versus Bellum, un vieil anarchiste vivant dans le village de Painrupt, dans les Ardennes. Ce dernier le presse de venir enquêter sur la mort de la femme d’un propriétaire forestier. Sur place, Gabriel doit prendre l’identité d’un riche homme d’affaires italien et forcer le ploutocrate à se confier à lui. Y a-t-il un rapport avec la disparition de trois femmes ainsi que des animaux ? Et si la bonne du magnat en savait un peu plus qu’elle ne veut bien le dire ?
Deux-cent-quatre-vingt-deuxième enquête du Poulpe signée par Franz Bartelt, ce livre se distingue rapidement par son ton. Celles et ceux qui ont lu, entre autres, Le Jardin du bossu, sauront de quoi il est question. Entre aphorismes, formule colorées et autres saillies à la Michel Audiard, l’auteur excelle dans ces propos tantôt drôles tantôt profonds, où la langue française est secouée et molestée. Il en ressort de délicieuses rencontres, comme ce Versus Bellum, obstiné dans sa lutte contre les « gros » qui ne peuvent être, par essence, que coupables. On retient également de bien belles descriptions des Ardennes où les forêts et les virages sont rois.
L’intrigue est intéressante et conforme aux attentes des fans de la série, elle saura donc sans mal les régaler. On se laisse prendre, une fois de plus, et en même temps que le Poulpe, à l’inclination qu’il va nourrir pour cette domestique bien moins nonchalante qu’il n’y paraît. De même, si l’histoire du crime de la femme du propriétaire est classique, celle concernant les disparitions sont bien plus originales et prenantes, au point que leur résolution dans les ultimes pages offre un second souffle surprenant et inattendu au récit.
Jouant sur la partition désormais connue des autres aventures du Poulpe, ce roman est un petit régal, tant par son fond que par sa forme. Le seul véritable reproche que l’on puisse lui faire, c’est le choix du titre : le jeu de mots est sympathique, mais, choix étonnant, il est beaucoup trop informatif et annihile donc une partie du suspense.
Depuis un an, Gabriel reçoit des lettres émanant d’un certain Versus Bellum, un vieil anarchiste vivant dans le village de Painrupt, dans les Ardennes. Ce dernier le presse de venir enquêter sur la mort de la femme d’un propriétaire forestier. Sur place, Gabriel doit prendre l’identité d’un riche homme d’affaires italien et forcer le ploutocrate à se confier à lui. Y a-t-il un rapport avec la disparition de trois femmes ainsi que des animaux ? Et si la bonne du magnat en savait un peu plus qu’elle ne veut bien le dire ?
Deux-cent-quatre-vingt-deuxième enquête du Poulpe signée par Franz Bartelt, ce livre se distingue rapidement par son ton. Celles et ceux qui ont lu, entre autres, Le Jardin du bossu, sauront de quoi il est question. Entre aphorismes, formule colorées et autres saillies à la Michel Audiard, l’auteur excelle dans ces propos tantôt drôles tantôt profonds, où la langue française est secouée et molestée. Il en ressort de délicieuses rencontres, comme ce Versus Bellum, obstiné dans sa lutte contre les « gros » qui ne peuvent être, par essence, que coupables. On retient également de bien belles descriptions des Ardennes où les forêts et les virages sont rois.
L’intrigue est intéressante et conforme aux attentes des fans de la série, elle saura donc sans mal les régaler. On se laisse prendre, une fois de plus, et en même temps que le Poulpe, à l’inclination qu’il va nourrir pour cette domestique bien moins nonchalante qu’il n’y paraît. De même, si l’histoire du crime de la femme du propriétaire est classique, celle concernant les disparitions sont bien plus originales et prenantes, au point que leur résolution dans les ultimes pages offre un second souffle surprenant et inattendu au récit.
Jouant sur la partition désormais connue des autres aventures du Poulpe, ce roman est un petit régal, tant par son fond que par sa forme. Le seul véritable reproche que l’on puisse lui faire, c’est le choix du titre : le jeu de mots est sympathique, mais, choix étonnant, il est beaucoup trop informatif et annihile donc une partie du suspense.