Sherlock Holmes n’est encore que bien jeune quand il est extrait de son pensionnat pour rejoindre la maison de ses oncle et tante. Sur place, il se lie d’amitié avec Matty Arnatt, un gamin des rues, qui lui narre une étrange histoire : il a été le témoin d’un mystérieux nuage quittant un appartement où venait d’être commis un meurtre. Puis ce sont d’autres morts brutales, apparemment liées à une maladie monstrueuse, qui vont avoir lieu.
En proposant une jeunesse, et donc un second souffle au personnage de Sherlock Holmes, le célébrissime limier créé par Arthur Conan Doyle, Andrew Lane s’était lancé un défi phénoménal. Au gré du premier opus de cette série, l’auteur propose une histoire très intéressante, prenante et bien menée, où sa plume régale le lecteur. Les ambiances, lieux et coutumes sont parfaitement retranscrits, et l’on suit avec un plaisir réel l’enquête d’un juvénile Sherlock. D’ailleurs, l’épilogue, avec la mention de la Chambre du Paradol, est une invitation à suivre ses prochaines aventures. L’investigation est intelligente, mais l’on ne regrette finalement qu’un seul point : c’est le manque relatif de panache intellectuel de Sherlock : beaucoup des observations, déductions et autres finesses cérébrales sont souvent plus dues à son tuteur Crowe, qu’à lui. Certes, on ne pouvait probablement pas demander à Andrew Lane d’en faire, dès son jeune âge, un être déjà perspicace et brillant comme il le sera à sa période adulte, au risque de casser toute crédibilité. Cependant, il convient de rappeler que cette saga est destinée à la jeunesse et doit donc demeurer accessible.
Avec ce héros en quelque sorte réinventé, Andrew Lane réussit son challenge, dès lors que l’on garde à l’esprit qu’il est là pour des lecteurs encore novices en matière de littérature policière. Ces derniers pardonneront donc sans mal à l’auteur ce que des adultes pourront considérer comme une hérésie, et poursuivront cette série qui se montre immédiatement attachante, avec son protagoniste intrépide et son écriture visuelle.
Sherlock Holmes n’est encore que bien jeune quand il est extrait de son pensionnat pour rejoindre la maison de ses oncle et tante. Sur place, il se lie d’amitié avec Matty Arnatt, un gamin des rues, qui lui narre une étrange histoire : il a été le témoin d’un mystérieux nuage quittant un appartement où venait d’être commis un meurtre. Puis ce sont d’autres morts brutales, apparemment liées à une maladie monstrueuse, qui vont avoir lieu.
En proposant une jeunesse, et donc un second souffle au personnage de Sherlock Holmes, le célébrissime limier créé par Arthur Conan Doyle, Andrew Lane s’était lancé un défi phénoménal. Au gré du premier opus de cette série, l’auteur propose une histoire très intéressante, prenante et bien menée, où sa plume régale le lecteur. Les ambiances, lieux et coutumes sont parfaitement retranscrits, et l’on suit avec un plaisir réel l’enquête d’un juvénile Sherlock. D’ailleurs, l’épilogue, avec la mention de la Chambre du Paradol, est une invitation à suivre ses prochaines aventures. L’investigation est intelligente, mais l’on ne regrette finalement qu’un seul point : c’est le manque relatif de panache intellectuel de Sherlock : beaucoup des observations, déductions et autres finesses cérébrales sont souvent plus dues à son tuteur Crowe, qu’à lui. Certes, on ne pouvait probablement pas demander à Andrew Lane d’en faire, dès son jeune âge, un être déjà perspicace et brillant comme il le sera à sa période adulte, au risque de casser toute crédibilité. Cependant, il convient de rappeler que cette saga est destinée à la jeunesse et doit donc demeurer accessible.
Avec ce héros en quelque sorte réinventé, Andrew Lane réussit son challenge, dès lors que l’on garde à l’esprit qu’il est là pour des lecteurs encore novices en matière de littérature policière. Ces derniers pardonneront donc sans mal à l’auteur ce que des adultes pourront considérer comme une hérésie, et poursuivront cette série qui se montre immédiatement attachante, avec son protagoniste intrépide et son écriture visuelle.