Venu à Abidjan en pleine guerre civile visiter une mourante, le père Brigand n'a pas perdu la foi en Dieu, mais sa légendaire foi en l'être humain est mise à mal. A peine arrivé, il se retrouve face à face avec un cadavre, celui de Modeste Lefort, un blanc assassiné de façon particulièrement macabre : il a été égorgé, on lui a tranché les lèvres, et on l'a coiffé d'un grotesque bonnet violet.
Des détails étranges attirent l'attention du prêtre : la présence de fourmis et de talc sur le corps ainsi qu'une forte odeur d'encens dans la pièce.
Pour le commissaire Innocent Blé, il s'agit d'un crime racial. Les faits semblent lui donner raison puisque le lendemain, la mort frappe de nouveau, et dans des circonstances similaires. Pourtant, le père Abel Brigand persiste à croire que les victimes n'ont pas été choisies au hasard.
On en parle sur le forum : Les petits hommes d'Abidjan de Jean-Marie Villemot
Soumis le 08/02/2007 par athanagor