Puisque son homme est à la ramasse, Cheryl emmène Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, à Venise. Sur place, dans un canard local, Gabriel apprend qu’une jeune femme habillée en écuyère a été retrouvée morte noyée. Ni une ni deux, et encore moins trois, le fameux détective libertaire décide de mener l’enquête.
Deux-cent-soixante-dix-neuvième enquête du Poulpe signée ici par Christian Zeimert, on retrouve avec plaisir Gabriel Lecouvreur dans une nouvelle investigation. Une fois n’est pas coutume, c’est en Italie que démarre l’affaire. L’auteur se joue d’ailleurs habilement des codes de la série policière, notamment en faisant intervenir Jean-Bernard Pouy, père littéraire de Gabriel avec La petite écuyère a cafté. L’humour est bien présent, avec des jeux de mots foireux et jouissifs, mais la suite de l’histoire peine à distraire. À l’image du titre, un peu facile, le récit devient rapidement téléphoné, et l’intrigue se révèle trop mince et facilement devinable pour satisfaire les aficionados du Poulpe. Il y a déjà eu, par le passé, des histoires certes simplistes, mais au moins, le lecteur avait son lot d’action et de seaux de vitriol. Ici, tout est convenu, fade, sans réel allant. Même si Christian Zeimert a su se couler dans le moule de la saga et répondre au cahier des charges, il ne parvient que rarement à surprendre et séduire.
Voilà un Poulpe un peu pâlot, qui s’égaie dans une histoire où il semble être le seul à s’amuser. On a parfois l’impression que l’auteur s’est fait plaisir en jouant les marionnettistes du fameux limier sans pour autant chercher à combler les groupies de Gabriel. Il en ressort donc cette impression bancale quand on quitte une chambre d’hôpital où l’on a rendu visite à un ami malade : ce sentiment mitigé, quelque part entre la joie de retrouver le Poulpe et la tristesse, une fois le récit achevé, de l’avoir vu en si petite forme.
Puisque son homme est à la ramasse, Cheryl emmène Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, à Venise. Sur place, dans un canard local, Gabriel apprend qu’une jeune femme habillée en écuyère a été retrouvée morte noyée. Ni une ni deux, et encore moins trois, le fameux détective libertaire décide de mener l’enquête.
Deux-cent-soixante-dix-neuvième enquête du Poulpe signée ici par Christian Zeimert, on retrouve avec plaisir Gabriel Lecouvreur dans une nouvelle investigation. Une fois n’est pas coutume, c’est en Italie que démarre l’affaire. L’auteur se joue d’ailleurs habilement des codes de la série policière, notamment en faisant intervenir Jean-Bernard Pouy, père littéraire de Gabriel avec La petite écuyère a cafté. L’humour est bien présent, avec des jeux de mots foireux et jouissifs, mais la suite de l’histoire peine à distraire. À l’image du titre, un peu facile, le récit devient rapidement téléphoné, et l’intrigue se révèle trop mince et facilement devinable pour satisfaire les aficionados du Poulpe. Il y a déjà eu, par le passé, des histoires certes simplistes, mais au moins, le lecteur avait son lot d’action et de seaux de vitriol. Ici, tout est convenu, fade, sans réel allant. Même si Christian Zeimert a su se couler dans le moule de la saga et répondre au cahier des charges, il ne parvient que rarement à surprendre et séduire.
Voilà un Poulpe un peu pâlot, qui s’égaie dans une histoire où il semble être le seul à s’amuser. On a parfois l’impression que l’auteur s’est fait plaisir en jouant les marionnettistes du fameux limier sans pour autant chercher à combler les groupies de Gabriel. Il en ressort donc cette impression bancale quand on quitte une chambre d’hôpital où l’on a rendu visite à un ami malade : ce sentiment mitigé, quelque part entre la joie de retrouver le Poulpe et la tristesse, une fois le récit achevé, de l’avoir vu en si petite forme.