Un homme tué sous une immense cloche de verre hermétique qui ne peut être déplacée. Deux hommes assassinés au milieu d'un lac, à bout portant, alors qu'ils étaient seuls sur les eaux. Un mystérieux meurtrier qui commet un méfait puis disparaît à travers un mur... Au total, huit enquêtes menées par le sénateur Banner réunies dans cette anthologie.
Le meurtre en chambre close demeure un exercice de style très périlleux dans lequel se sont illustrés, par exemple, John Dickson Carr puis Paul Halter. Ici, Joseph Commings voit divers de ses textes, parus auparavant dans des magazines, groupés dans ce recueil. Le style mélange avec bonheur humour et mystère. Le personnage du sénateur Banner est d'ailleurs un véritable régal : éléphantesque, souvent accoutré à la limite du ridicule, sa verve est un délice à chaque page. La concision des textes fait que l'on ne perd pas de temps en descriptions et que l'on rentre très rapidement dans le vif du sujet. Comme un enfant, le lecteur plonge avec entrain dans les écrits de Joseph Commings. Les situations sont très bien expliquées et, malgré l'apparente invraisemblance des situations en milieu fermé, l'auteur parvient à chaque fois à expliquer l'inexplicable. La résolution est très souvent d'une incroyable facilité, et l'on ne peut que louer l'esprit malicieux de Joseph Commings. Seule ombre au tableau : l'ultime nouvelle qui tient de l'espionnage, où Banner n'est que spectateur et qui ne présente pas de réel intérêt, comme c'est d'ailleurs expliqué dans la bibliographie commentée en fin de livre.
Les meurtres de l'épouvantail est donc un recueil intéressant et prenant, à l'exception du dernier texte. Un plaisir que l'on peut poursuivre avec Le vampire au masque de fer et autres histoires.
Un homme tué sous une immense cloche de verre hermétique qui ne peut être déplacée. Deux hommes assassinés au milieu d'un lac, à bout portant, alors qu'ils étaient seuls sur les eaux. Un mystérieux meurtrier qui commet un méfait puis disparaît à travers un mur... Au total, huit enquêtes menées par le sénateur Banner réunies dans cette anthologie.
Le meurtre en chambre close demeure un exercice de style très périlleux dans lequel se sont illustrés, par exemple, John Dickson Carr puis Paul Halter. Ici, Joseph Commings voit divers de ses textes, parus auparavant dans des magazines, groupés dans ce recueil. Le style mélange avec bonheur humour et mystère. Le personnage du sénateur Banner est d'ailleurs un véritable régal : éléphantesque, souvent accoutré à la limite du ridicule, sa verve est un délice à chaque page. La concision des textes fait que l'on ne perd pas de temps en descriptions et que l'on rentre très rapidement dans le vif du sujet. Comme un enfant, le lecteur plonge avec entrain dans les écrits de Joseph Commings. Les situations sont très bien expliquées et, malgré l'apparente invraisemblance des situations en milieu fermé, l'auteur parvient à chaque fois à expliquer l'inexplicable. La résolution est très souvent d'une incroyable facilité, et l'on ne peut que louer l'esprit malicieux de Joseph Commings. Seule ombre au tableau : l'ultime nouvelle qui tient de l'espionnage, où Banner n'est que spectateur et qui ne présente pas de réel intérêt, comme c'est d'ailleurs expliqué dans la bibliographie commentée en fin de livre.
Les meurtres de l'épouvantail est donc un recueil intéressant et prenant, à l'exception du dernier texte. Un plaisir que l'on peut poursuivre avec Le vampire au masque de fer et autres histoires.