Près de deux ans après Le Pacte Rouge, Olivier Descosse revient en force avec L'Ordre Noir. Ce nouveau thriller, qui privilégie l'aspect "aventures" à l'enquête de police pure et dure, invite le lecteur à suivre les traces de Luc Vernon, un avocat d'affaires réputé dont la vie va devenir un véritable calvaire en quelques jours à peine.
Tout au long du roman, Luc est dépassé par les évènements mais affronte avec l'aplomb dont il ferait preuve dans un Palais de Justice les kabbalistes les plus sanglants. Avec le héros, le lecteur découvre au cours de sa lecture de nouveaux mystères à chaque chapitre, et cherche à comprendre ce qui se trame derrière cette série d'esquisses réalisées au XVIIe siècle, qui suscitent la convoitise d'hommes d'affaires crapuleux.
La première partie, relativement lente, met en place les relations entre les personnages — notamment le lien particulier qui unit Luc et son père Charles, qui vient de sombrer dans le coma — et pose les bases du récit. Mais, très vite, le lecteur est happé par les évènements, et dévore les pages en suivant le héros sur plusieurs continents. Le suspense est bien dosé, le style est à la fois précis et fluide, et l'intrigue se laisse suivre avec beaucoup d'intérêt.
La conclusion du roman reste peut-être un cran en dessous du reste du récit, car elle joue encore davantage la carte de l'aventure. Une fois l'énigme principale résolue, Olivier Descosse privilégie l'action. Le dépaysement est total, mais le suspense est moins efficace qu'au cours de la quête du héros.
L'Ordre Noir est au final un bon thriller, qui allie avec réussite l'art, l'Histoire et l'aventure. Un genre bien différent de la Trilogie Cabrera, certes, mais un pari réussi pour Olivier Descosse.
Près de deux ans après Le Pacte Rouge, Olivier Descosse revient en force avec L'Ordre Noir. Ce nouveau thriller, qui privilégie l'aspect "aventures" à l'enquête de police pure et dure, invite le lecteur à suivre les traces de Luc Vernon, un avocat d'affaires réputé dont la vie va devenir un véritable calvaire en quelques jours à peine.
Tout au long du roman, Luc est dépassé par les évènements mais affronte avec l'aplomb dont il ferait preuve dans un Palais de Justice les kabbalistes les plus sanglants. Avec le héros, le lecteur découvre au cours de sa lecture de nouveaux mystères à chaque chapitre, et cherche à comprendre ce qui se trame derrière cette série d'esquisses réalisées au XVIIe siècle, qui suscitent la convoitise d'hommes d'affaires crapuleux.
La première partie, relativement lente, met en place les relations entre les personnages — notamment le lien particulier qui unit Luc et son père Charles, qui vient de sombrer dans le coma — et pose les bases du récit. Mais, très vite, le lecteur est happé par les évènements, et dévore les pages en suivant le héros sur plusieurs continents. Le suspense est bien dosé, le style est à la fois précis et fluide, et l'intrigue se laisse suivre avec beaucoup d'intérêt.
La conclusion du roman reste peut-être un cran en dessous du reste du récit, car elle joue encore davantage la carte de l'aventure. Une fois l'énigme principale résolue, Olivier Descosse privilégie l'action. Le dépaysement est total, mais le suspense est moins efficace qu'au cours de la quête du héros.
L'Ordre Noir est au final un bon thriller, qui allie avec réussite l'art, l'Histoire et l'aventure. Un genre bien différent de la Trilogie Cabrera, certes, mais un pari réussi pour Olivier Descosse.