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9/10 Roman tout en pudeur.
L’histoire de deux femmes liée et attachées à leur ferme, les Vieilles Granges, Les Herbiers, petit village corrézien à quelques lieues de la sous-préfecture et plusieurs kilomètres de Brive. Elles ne la quitteront jamais ;
L’Histoire d’Anna – l’arrière-grand-mère – mariée à Louis qui est revenu anéanti par la guerre. L’Histoire de Marie – la grand-mère, qui est née 1912.
L’histoire de femmes courageuses et fortes qui ont la chance, le bonheur de pouvoir épouser celui qu’elle aimait. C’était rare à l’époque. Elles tenteront de (sur)vivre à la mort de leur époux, travailleront davantage, s’useront à travailler, éconduiront les prétendants plus enclins à accaparer la terre. Deux vies faites de résilience.
Roman d’amour familial, dans le chaos d’un siècle qui titube.
Un roman teinté de noirceur et d’espérance qui fait songer, au fil des chapitres à Emile Zola, (La terre, pour l’un des protagonistes et sa sœur) : à Henri Troyat (Les semailles et les moissons, pour le couple qui quittent la ferme de Corrèze et reprennent un café dans le 11e arrondissement de Paris) ; Henri Bosco (Le mas Théotime – une ferme et une famille taiseuse et travailleuse), Jean Giono, bien entendu.
J’aurais aimé en apprendre d’avantage sur le soldat allemand déserteur et antihitlérien et le jeune homme embauché par Anna et Marie.hier à 12:15 Max (850 votes, 8.1/10 de moyenne) 2