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8/10 C’est dans sa propre expérience, dans sa vie, que Didier Daeninckx a pioché le sujet de Je tue il..., comme il est présenté en fin de ce livre : le mensonge, l’usurpation, le vol…
Pourtant, le titre étant plus qu’explicite, on comprend qu'on sera face à un meurtre. Dès le début du livre, on sait que Viviane a tué René Trager, ce « Il » comme le surnommait ses parents, signe de la faible estime qu’ils vouaient à ce personnage. Viviane a été séduite par cet homme élégant et cultivé qui ne faisait pas étalage de son statut d’auteur. Il faut dire qu’il était spécialement venu en Nouvelle-Calédonie se mettre au vert, comme s’il fuyait la métropole. En cette fin de 2ème guerre mondiale, la Nouvelle-Calédonie est une île propice à prendre du recul et à vivre comme un pacha. Et Viviane déroule cette vie idyllique jusqu’au drame.
Un court roman mais dont l’intrigue ne se dévoile qu’à la juste fin. Une lecture addictive sur un sujet qui, personnellement, me fait froid dans le dos. Je n’en dévoile pas plus pour garder secret cette intrigue.03/01/2025 à 09:25 JohnSteed (641 votes, 7.7/10 de moyenne) 7
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8/10 Une bonne histoire où l'un des personnages n'est pas celui qu'il parait-être. L'histoire devient encore plus savoureuse à la fin du livre lorsqu'on apprend d'où l'auteur a tiré son inspiration. Un roman court mais bon, avec une postface de son camarade J.B. Pouy.
06/04/2018 à 16:22 Grolandrouge (1606 votes, 6.6/10 de moyenne) 8
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7/10 Une lecture agréable, avec un scénario original et des réactions surprenantes. La fin du livre permet de connaître quelques anecdotes très intéressantes.
29/07/2014 à 21:16 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 3
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9/10 Basé sur des histoires vraies (dont une vécue par l’auteur), Je tue il… est à la fois un roman noir avec du suspense et un texte sur une partie de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, celle de l’après-guerre. C’est instructif, bien écrit et les rebondissements en fin d’ouvrage poussent le lecteur à vouloir à tout prix connaître le fin mot de l’histoire. A la fin du roman, l'auteur en explique la genèse. Et un article de JB Pouy conclue avec beaucoup d'humour l'ouvrage.
J’aime décidément beaucoup ce que fait Didier Daeninckx.26/07/2014 à 13:19 LeJugeW (1831 votes, 7.3/10 de moyenne) 6