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9/10 Comme souvent avec R.J. Ellory, un roman noir, oppressant, puissant qui vous prend aux tripes. Celui-ci nous conduit dans le milieu carcéral et notamment le « fameux » couloir de la mort. C’est à travers Gareth Nelson que le « destin » à orienté vers le le métier de gardien de prison, que l’on découvre ce milieu carcéral, si opaque, avec ses codes, ses hiérachies, ses routines, et bien entendu sa violence. C’est au final à un vrai roman social que l’on a à faire, sombre, mais avec tellement d’humanité, ici pas de héros, mais des personnages ordinaires, avec leur morale, leur étique, leurs valeurs mais également leurs fragilités. C’est un Gareth Nelson en quête d’une forme de rédemption que l’on suit, dans une forme d’introspection où se trouve questionnées les notions d’emprisonnement et de liberté et de droit à donner la mort. Assurément un roman engagé, fort émotionnnelement, sans esbroufe mais qui parvient à vous garder sous tension constamment et que l'on quitte à regret. Toujours un vrai plaisir de m’immerger dans un roman de RJ Ellory
19/08/2025 à 10:31 barde63 (133 votes, 7.7/10 de moyenne) 3
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9/10 J’ai eu l’impression de regarder un putain de bon film produit par Clint Eastwood !
Tout simplement remarquable. Du début à la fin tout est bon: de l’action, de l’émotion, du suspense, des surprises, …
La scène du début est au top et est très bien retranscrite, la rencontre avec la kiné est très bien imagée, les scènes en prison et les jours des condamnés à mort sur la chaise électrique sont particulièrement angoissants et très bien racontés.
Bref un grand roman pour un grand moment!15/06/2025 à 12:44 boumkoeur (271 votes, 8.5/10 de moyenne) 6
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7/10 En lisant le dernier roman de RJ Ellory, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à La ligne verte de Stephen King, ou à Papillon de nuit, du même Ellory, deux ouvrages qui abordent, eux aussi, la thématique de la peine de mort...
Le questionnement qui tourmente le personnage principal est la pierre angulaire du roman, et hante le lecteur par la même occasion...
Rendre la justice ou donner la mort, la frontière est ténue entre bourreau et héros...
L'intensité dramatique varie en fonction des événements qui jalonnent le quotidien du pénitencier dans lequel évolue le premier rôle, c'est peut-être pour cette raison que notre intérêt fluctue également d'un temps fort à une plage plus calme...
L'humanisme flagrant d'Ellory fait du bien néanmoins, et permet de garder foi en la nature humaine...04/06/2025 à 19:36 jackbauer (762 votes, 7.2/10 de moyenne) 7