Je souffre d'un mal étrange. Les psychiatres qui m'examinèrent durant le procès se perdirent dans un océan de conjectures. Les plus perspicaces me rangèrent dans la catégorie des borderlines, un cas limite, une frontière floue entre la normalité et la démence.
Mais, se fondant sur des faits et des éléments bien plus solides, l'avocat général n'eut aucune difficulté à convaincre le jury que je n'étais qu'un sinistre menteur. Un assassin dissimulé dans l'ombre d'une amnésie de circonstance...
Pourtant je ne me souviens pas...
Ils n'ont retenu que les photographies du corps de Louise...
Comment leur en vouloir ?
Comment leur expliquer l'inexplicable ?
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Soumis le 23/12/2012 par LeJugeW