Un ado de dix-sept ans est chargé par sa mère de surveiller sa petite sœur de trois ans, qui joue dans un parc de Lamballe. Une jolie femme l'accoste. Ne sachant lui dire non, le jeune homme perd sa sœur des yeux un moment. Suffisamment pour que la petite Élise ait disparu à son retour, probablement victime d'un enlèvement.
À l'autre bout de la France, dix ans plus tard, nouvelle disparition. Cette-fois il s'agit de Laura, une jolie gamine de treize ans. Le coupable est tout désigné en la personne de « Linlin », un ado handicapé dont le passe-temps favori est de se cacher pour reluquer les filles. Les habitants comme la police sont convaincus qu'il a violé la petite blonde et dissimulé le corps. L'enfer commence pour Jean-Alain.
On ne présente plus Jean-Paul Nozière, auteur d'une soixantaine de romans dont de nombreux polars, écrits pour la jeunesse comme pour les adultes. On retrouve d'ailleurs dans Rien qu'un jour de plus dans la vie d'un pauvre fou, la ville de Sponge, qu'il met en scène dans nombre de ses titres. Ce sont en effet les gendarmes de la brigade de cette ville fictive de Bourgogne qui sont chargés de l'enquête sur la disparition de la jeune Laura, survenue sur les bords du lac du Serpent.
À part le tout début, raconté à la première personne par l'ado censé surveiller sa sœur, le récit est raconté à la troisième personne, en suivant au fil des chapitres certains personnages en particulier, Linlin et Alice notamment. Cette dernière, âgée de dix-sept ans, trouve les grandes vacances un peu longues, elle qui doit s'occuper de son petit frère. Elle a toujours eu de l'empathie pour Jean-Alain, qu'elle va voir tous les jours ou presque pour lui lire des romans, comme La vie devant soi. Lorsque Laura disparait, elle ne croît pas à la culpabilité de son ami et va faire son possible pour aider les gendarmes à découvrir la vérité.
Comme souvent, Jean-Paul Nozière n'a aucun mal à nous faire aimer ses protagonistes, qu'on suit avec intérêt. Le personnage de Jean-Alain, jeune handicapé mental qui essaie de se construire malgré les railleries permanentes dont il est victime est réussi, tout comme l'est la relation privilégiée qu'il entretient avec Alice.
Bien que l'intrigue ne soit pas révolutionnaire (et c'est sans doute le seul vrai reproche que l'on peut faire à ce livre), on tourne avec envie les pages de ce nouveau roman de Jean-Paul Nozière, qui parvient toujours à donner vie à ses personnages de manière convaincante. Une belle histoire, mêlant noirceur et espoir.
Un ado de dix-sept ans est chargé par sa mère de surveiller sa petite sœur de trois ans, qui joue dans un parc de Lamballe. Une jolie femme l'accoste. Ne sachant lui dire non, le jeune homme perd sa sœur des yeux un moment. Suffisamment pour que la petite Élise ait disparu à son retour, probablement victime d'un enlèvement.
À l'autre bout de la France, dix ans plus tard, nouvelle disparition. Cette-fois il s'agit de Laura, une jolie gamine de treize ans. Le coupable est tout désigné en la personne de « Linlin », un ado handicapé dont le passe-temps favori est de se cacher pour reluquer les filles. Les habitants comme la police sont convaincus qu'il a violé la petite blonde et dissimulé le corps. L'enfer commence pour Jean-Alain.
On ne présente plus Jean-Paul Nozière, auteur d'une soixantaine de romans dont de nombreux polars, écrits pour la jeunesse comme pour les adultes. On retrouve d'ailleurs dans Rien qu'un jour de plus dans la vie d'un pauvre fou, la ville de Sponge, qu'il met en scène dans nombre de ses titres. Ce sont en effet les gendarmes de la brigade de cette ville fictive de Bourgogne qui sont chargés de l'enquête sur la disparition de la jeune Laura, survenue sur les bords du lac du Serpent.
À part le tout début, raconté à la première personne par l'ado censé surveiller sa sœur, le récit est raconté à la troisième personne, en suivant au fil des chapitres certains personnages en particulier, Linlin et Alice notamment. Cette dernière, âgée de dix-sept ans, trouve les grandes vacances un peu longues, elle qui doit s'occuper de son petit frère. Elle a toujours eu de l'empathie pour Jean-Alain, qu'elle va voir tous les jours ou presque pour lui lire des romans, comme La vie devant soi. Lorsque Laura disparait, elle ne croît pas à la culpabilité de son ami et va faire son possible pour aider les gendarmes à découvrir la vérité.
Comme souvent, Jean-Paul Nozière n'a aucun mal à nous faire aimer ses protagonistes, qu'on suit avec intérêt. Le personnage de Jean-Alain, jeune handicapé mental qui essaie de se construire malgré les railleries permanentes dont il est victime est réussi, tout comme l'est la relation privilégiée qu'il entretient avec Alice.
Bien que l'intrigue ne soit pas révolutionnaire (et c'est sans doute le seul vrai reproche que l'on peut faire à ce livre), on tourne avec envie les pages de ce nouveau roman de Jean-Paul Nozière, qui parvient toujours à donner vie à ses personnages de manière convaincante. Une belle histoire, mêlant noirceur et espoir.