En Seine-Saint-Denis, non loin de Pantin, on s’apprête à fêter le nouvel an. Prise d’une terrible angoisse à l’idée d’être volée au centre commercial, Violette Grignon, soixante-sept ans, retraitée, se munit d’un revolver. Quand Johnny Butel, un de ses voisins, lui dérobe son caddie, c’est un geste presque inconsidéré qui lui fait appuyer sur la queue de détente de son arme. Le jeune homme est grièvement blessé, et ça n’est que le début d’un terrible engrenage.
Patrick. S Vast signe son dernier roman chez l’éditeur Taurnada, et c’est avec très grand plaisir que l’on retrouve cet auteur accompli à qui l’on doit des ouvrages très maîtrisés comme La Veuve de Béthune, Boulogne stress, Duo fatal ou encore Terres profondes pour ne citer qu’eux. Le lecteur renoue avec ce qui constitue la patte si caractéristique de l’écrivain : un récit concis, des descriptions minimalistes, des chapitres dynamiques, et surtout une construction scénaristique qui plonge les protagonistes vers de sombres précipices. Les personnages sont une fois de plus nombreux et variés, de Violette Grignon qui va être confrontée par la suite au chantage, au capitaine Rapez, de Ryan Benloufi dit « le Baron » – un sinistre caïd local – à Ali – une petite frappe qui a bien des raisons d’en vouloir à ce dernier, en passant par les membres de la famille Butel et Mehmet, un bistrotier dont la femme est volage quand son époux a le dos tourné. Patrick. S Vast met en place avec sérénité et professionnalisme les rouages de sa mécanique, et on assiste à cette chute des dominos avec un plaisir à peine coupable. L’ensemble s’avère crédible et finement mené, et la scène finale, avec une accusation directe quand s’ouvrent les portes d’un ascenseur, clôt avec efficacité ce roman.
Patrick. S Vast livre donc un opus aussi réussi que les précédents. Sur son blog, il annonce d’ailleurs qu’un autre est en cours d’écriture : on ne peut que s’en réjouir.
En Seine-Saint-Denis, non loin de Pantin, on s’apprête à fêter le nouvel an. Prise d’une terrible angoisse à l’idée d’être volée au centre commercial, Violette Grignon, soixante-sept ans, retraitée, se munit d’un revolver. Quand Johnny Butel, un de ses voisins, lui dérobe son caddie, c’est un geste presque inconsidéré qui lui fait appuyer sur la queue de détente de son arme. Le jeune homme est grièvement blessé, et ça n’est que le début d’un terrible engrenage.
Patrick. S Vast signe son dernier roman chez l’éditeur Taurnada, et c’est avec très grand plaisir que l’on retrouve cet auteur accompli à qui l’on doit des ouvrages très maîtrisés comme La Veuve de Béthune, Boulogne stress, Duo fatal ou encore Terres profondes pour ne citer qu’eux. Le lecteur renoue avec ce qui constitue la patte si caractéristique de l’écrivain : un récit concis, des descriptions minimalistes, des chapitres dynamiques, et surtout une construction scénaristique qui plonge les protagonistes vers de sombres précipices. Les personnages sont une fois de plus nombreux et variés, de Violette Grignon qui va être confrontée par la suite au chantage, au capitaine Rapez, de Ryan Benloufi dit « le Baron » – un sinistre caïd local – à Ali – une petite frappe qui a bien des raisons d’en vouloir à ce dernier, en passant par les membres de la famille Butel et Mehmet, un bistrotier dont la femme est volage quand son époux a le dos tourné. Patrick. S Vast met en place avec sérénité et professionnalisme les rouages de sa mécanique, et on assiste à cette chute des dominos avec un plaisir à peine coupable. L’ensemble s’avère crédible et finement mené, et la scène finale, avec une accusation directe quand s’ouvrent les portes d’un ascenseur, clôt avec efficacité ce roman.
Patrick. S Vast livre donc un opus aussi réussi que les précédents. Sur son blog, il annonce d’ailleurs qu’un autre est en cours d’écriture : on ne peut que s’en réjouir.