Post Mortem

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  • 7/10 Policier classique qui privilégie l'enquête de la police, le déroulé des crimes, les motivations des criminels et les rouages des procédures entre policiers et magistrats. L'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), service chargé de la recherche des biens culturels (œuvres d'art) volés est mis en lumière, même si sa participation effective à l'enquête est anecdotique. L'affaire se déroule dans le milieu de l'art, des faux tableaux et des collectionneurs. On remarquera qu'en début de livre, Isabelle Le Peletier, la capitaine en charge de l'affaire, apparait comme antipathique, autoritaire, dirigiste et facilement irascible. Il faut attendre la moitie de l'histoire pour la voir sous un aspect plus humain. De même, ses relations tendues avec ses partenaires et supérieurs ne se réchauffent que petit à petit. Cet aspect inhabituel des relations humaines renforce finalement le réalisme du livre. A part ça, ça se lit bien, le style est rapide et l'histoire réserve du suspens mais peu de surprise et à peine une fausse piste. L'action se déroule pendant un moment politique et gouvernemental compliqué qui n'est pas sans rappelé le second semestre 2024.

    10/12/2024 à 08:46 Surcouf (411 votes, 7.3/10 de moyenne) 2