En ce début de journée du mois d’avril, cet appel matinal ne l’avait pas plus surpris que d’habitude. Il savait qu’il ne restait jamais bien longtemps à glandouiller dans son minuscule bureau situé au dernier étage de l’hôtel Beauvau, juste sous les combles. En général, quand on le sollicitait, c’était urgent. Mais cette fois-ci, l’urgence, elle-même, devenait pressante.Les quelques mots de Lebrun, l’éminence grise du ministre de l’Intérieur, en disaient long sur son aspect gravissime, le fait qu’un hélicoptère de la gendarmerie l’attendait dans la cour d’honneur également. Il en allait certainement du sort du gouvernement et lui, le commissaire divisionnaire Gabriel Lambert, en était l’un des derniers défenseurs.
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Soumis le 30/10/2024 par Surcouf