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8/10 Une certitude quand vous commencez à lire un Caryl Ferey, c’est que vous allez voyager. Cette fois ci direction les Iles Féroé ou vous allez découvrir ce qu’est le Grindadráp . Bon ce n’est pas ce qu’ils ont inventé de mieux ces iliens et je ne les regarderais plus de la même façon quand leur équipe de football se fera atomiser lors de rencontres internationales. Comme toujours avec l’auteur on est immergé, terme bien choisi pour une ile, dans une histoire bien noire déconseillée aux écologistes et au défenseurs du bienêtre animal mais bon là-bas c’est comme ça que ça se passe, c’est culturel dans ce petit pays et peut-être même essentielle pour leur subsistance. Grace à l’écriture toujours aussi fluide et naturelle l’immersion est totale, les scènes dantesques de naufrage ou de terrible tempête vous oblige presque à mettre un ciré, un masque et un tuba ou de vous planquer au fond de votre fauteuil préféré pendant la lecture.
Comme toujours nous avons droit à un historique des lieux, une découverte de cette culture féroïenne qui m’étais méconnue et l’auteur y rajoute une intrigue bien glauque mais palpitante servi pas des personnages principaux très empathique. Avec Caryl Férey le surnaturel est toujours présent mais là le curseur est bien poussé peut-être un peu trop, je n’ai rien contre le mysticisme mais quand même. En fin de compte cela ressemble beaucoup à ces deux romans précèdent « led et Okavango » seul le lieu diffère, l’auteur en profite pour dénoncer la folie du genre humain et comme c’est un puit sans fond ...
Finalement, ce roman est une invitation à la réflexion sur les traditions et les enjeux environnementaux j’ai adoré une bonne partie du roman sauf la fin trop rapide et trop ouverte et que j’aurais voulu différente mais bon Caryl ne m’écoute jamais.
09/09/2025 à 12:15 patoche77 (370 votes, 7.7/10 de moyenne) 7
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7/10 Ferey nous emmène cette fois aux Îles Féroé. Où est encore pratiqué de nos jours le grindadrap qui donne son nom au roman, une technique de chasse traditionnelle aux cétacés qui relève purement et simplement du massacre. Entre l’horreur de cette tradition et une tempête d'une force incroyable, l’auteur nous entraîne dans un thriller où se mêlent nature sauvage, violences et tensions locales.
Je ne sais pas si c'est parce que la fin est pour moi un peu facile ou si j'ai moins adhéré au côté mystique mais je termine ma lecture moins convaincu que par Okavongo même si cela reste un bon Ferey21/08/2025 à 22:10 Fab (983 votes, 8.1/10 de moyenne) 5
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9/10 J'avais quitté Caryl Ferey au milieu de la faune africaine, je le retrouve ici parmi la faune aquatique. Enfin ici, plutôt la-bas aux Îles Féroé. En pleine chasse traditionnelle locale lors de laquelle de nombreux cétacés de toute peaux vont y laisser la leur, des visiteurs très spéciaux vont débarquer de manière aussi spectaculaire qu'inattendu y compris pour eux-mêmes, et vont participer à l'animation d'une intrigue mouvementée et d'une très bonne histoire.
Dépaysement, engagement et action rythment ce roman particulièrement réussi et plaisant.16/07/2025 à 12:04 Grolandrouge (1703 votes, 6.6/10 de moyenne) 7