Salaud

Viol et meurtre : une fois commise la transgression fatale, la récidive parait inévitable…

C’ETAIT UNE VIEILLE BAGNOLE.
Une de ces caisses lourdement carrossées, dont les portières avant s’ouvraient vers l’avant, offrant une vue saisissante quand les femmes en descendaient sans faire attention, pas les mémères bien sûr. Et de guetter alors l’ouverture des guiboles pour reluquer le moteur.
Du coup, ça nous ramena, le Guste et moi, des dizaines d’années en arrière ; car il y avait une donzelle au volant, et comme elle allait en descendre, les souvenirs se pressèrent en grand-nombre, forcément enjolivés. Surtout que certaines le faisaient exprès, c’est bien connu…
Drôle quand même, car mes neurones avaient pris depuis un bail de temps, un sacré coup de vieux. Pas suffisamment en tout cas pour avoir oublié qu’une rousse, flamboyance excessive, c’était du feu dans la foufoune et qu’avec un poil de chance pour peu qu’elle ait égaré sa culotte chez le dentiste, le spectacle serait merveilleux…

Deux vieux compagnons de solitude se remémorent le passé. Mais les souvenirs ne remontent pas sans risque sous une lumière assassine.

Roman noir

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Soumis le 05/10/2024 par El Marco

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