Personne ne me verra pleurer

(Nadie me verá llorar)

Le cliché date du 26 juillet 1920. Ce jour-là, derrière les murs de l’asile La Castañeda de Mexico, le photographe Joaquín Buitrago, riche héritier morphinomane, est ému par son étrange modèle. Un nom : Matilda Burgos. Un visage, un regard, et ces mots : « Comment devient-on photographe de fous ? » Il se souvient. C’est elle. Celle qu’il avait photographiée douze ans plus tôt, alors qu’il effectuait un travail sur les maisons closes de Mexico, capitale en pleine mutation. Comme hypnotisé, il se met en quête du passé de la fascinante aliénée, ce qui le renvoie à sa propre histoire.
« Il doit y avoir autre chose dans le silence de sa vie. Il s’en approche de plus en plus. Il en est convaincu. Il peut le sentir dans l’air et dans les douces voix de la morphine. Cette fois il n’a pas peur de mourir. C’est sans importance. Cette fois il ne la laissera pas partir. »

Non polar

Il ne semble pas encore y avoir de sujet sur cet ouvrage sur le forum... Cliquez ici pour en créer un !

Soumis le 02/10/2024 par El Marco

Proposer des corrections

Mots-clés

Si vous avez aimé ce livre, vous aimerez aussi...

Aucune suggestion pour l'instant.