Le 14 juin 1974, toute la communauté rémoise assiste dans la cathédrale à l’inauguration des vitraux réalisés par Marc Chagall. La manifestation tourne au drame : on découvre le corps d’une fillette, puis celui d’un garçonnet, violenté. Séraphin Cantarel, conservateur en chef des Monuments français, ainsi que son collaborateur Théo, doivent tout mettre en œuvre pour protéger les précieux vitraux en attendant que le criminel soit arrêté. Mais la tentation de mener l’enquête est bien trop forte pour ces inséparables limiers…
Après Toulouse-Lautrec en rit encore et Avis de tempête sur Cordouan, Jean-Pierre Alaux poursuit sa série chez l’éditeur 10-18, avec Séraphin et Théo comme détectives, et ayant en toile de fond le monde des arts. On retrouve le ton enjoué de l’auteur, où sa verve et sa gouaille font merveille. Prenant cette fois-ci pied à Reims, c’est l’occasion pour Jean-Pierre Alaux de montrer l’étendue de son savoir, et le lecteur profite pleinement de sa science. Le récit est constamment émaillé de références historiques, artistiques voire gastronomiques, au plus grand plaisir du lecteur. Parallèlement, l’intrigue, classique, est bien bâtie, et sait ménager de nombreux rebondissements, jusqu’au dévoilement final. Le ton est enjoué, alliant la causticité d’un Georges Simenon pour la peinture piquante des mœurs des Rémois et Rémoises à la volubilité et la raillerie d’une Fred Vargas.
Aussi prenant que dépaysant, ce roman dispose de multiples atouts, rafraîchissants, et n’oubliant jamais de faire voyager le lecteur dans un univers délicieusement croqué. Ce livre pourrait ainsi s’apparenter à une exquise carte postale au dos de laquelle on aurait écrit une intrigue policière. Nul doute que le destinataire sera conquis par ces deux facettes complémentaires.
Le 14 juin 1974, toute la communauté rémoise assiste dans la cathédrale à l’inauguration des vitraux réalisés par Marc Chagall. La manifestation tourne au drame : on découvre le corps d’une fillette, puis celui d’un garçonnet, violenté. Séraphin Cantarel, conservateur en chef des Monuments français, ainsi que son collaborateur Théo, doivent tout mettre en œuvre pour protéger les précieux vitraux en attendant que le criminel soit arrêté. Mais la tentation de mener l’enquête est bien trop forte pour ces inséparables limiers…
Après Toulouse-Lautrec en rit encore et Avis de tempête sur Cordouan, Jean-Pierre Alaux poursuit sa série chez l’éditeur 10-18, avec Séraphin et Théo comme détectives, et ayant en toile de fond le monde des arts. On retrouve le ton enjoué de l’auteur, où sa verve et sa gouaille font merveille. Prenant cette fois-ci pied à Reims, c’est l’occasion pour Jean-Pierre Alaux de montrer l’étendue de son savoir, et le lecteur profite pleinement de sa science. Le récit est constamment émaillé de références historiques, artistiques voire gastronomiques, au plus grand plaisir du lecteur. Parallèlement, l’intrigue, classique, est bien bâtie, et sait ménager de nombreux rebondissements, jusqu’au dévoilement final. Le ton est enjoué, alliant la causticité d’un Georges Simenon pour la peinture piquante des mœurs des Rémois et Rémoises à la volubilité et la raillerie d’une Fred Vargas.
Aussi prenant que dépaysant, ce roman dispose de multiples atouts, rafraîchissants, et n’oubliant jamais de faire voyager le lecteur dans un univers délicieusement croqué. Ce livre pourrait ainsi s’apparenter à une exquise carte postale au dos de laquelle on aurait écrit une intrigue policière. Nul doute que le destinataire sera conquis par ces deux facettes complémentaires.