Madeleine Corse, quatre-vingt-cinq ans, meurt sous les roues d’un bus. Si la thèse de l’accident est un temps privilégiée, l’idée qu’elle a pu être poussée et donc assassinée l’emporte rapidement. La policière Rebecca de Lost et son équipe sont rapidement mis devant des faits effarants : des victimes en série, allant toujours par paire, et exécutées au même moment à Paris et dans sa région. La piste d’un duo de prédateurs choque mais semble être la seule valable. A moins que les bourreaux soient en réalité trois…
Ce roman issu de la série consacrée à Rebecca de Lost séduit dès son entame : rythme cadencé, écriture sèche et clinique, chapitres courts. Isabelle Villain signe ici un thriller de haute volée, dur et implacable, marqué par un scénario fort et qui se révèle hélas fort crédible. Les différents enquêteurs sont parfaitement campés, les procédures policières très bien reconstituées, et les analyses psychologiques notamment menées par la protagoniste centrale sont solides. Le lecteur va ainsi suivre cette série d’homicides, d’autant plus insoutenable que l’une des victimes sera une malheureuse gamine étouffée à l’aide d’un sac en plastique, à mesure que les corps tombent. Qui sont ces deux assassins œuvrant en parallèle ? Quelles sont leurs motivations ? Jusqu’où iront-ils ? L’écrivaine livre un récit haletant du début à la fin de cet ouvrage, tandis que graduellement apparaît, au-delà de cet étonnant binôme de monstres que sont Floki et Raptor, un autre psychopathe surnommé Argos. La fin est très intéressante, clôturant officiellement les investigations conduites par Lost, Isabelle Villain ayant sciemment choisi de tourner la page de cette héroïne après dix ans de bons et loyaux services.
Un thriller machiavélique, retors et efficace, parfaitement ancré dans un vingt-et-unième siècle marqué par le tout numérique où la raison et les valeurs s’effilochent au gré de ces relations digitales et déshumanisées.
Madeleine Corse, quatre-vingt-cinq ans, meurt sous les roues d’un bus. Si la thèse de l’accident est un temps privilégiée, l’idée qu’elle a pu être poussée et donc assassinée l’emporte rapidement. La policière Rebecca de Lost et son équipe sont rapidement mis devant des faits effarants : des victimes en série, allant toujours par paire, et exécutées au même moment à Paris et dans sa région. La piste d’un duo de prédateurs choque mais semble être la seule valable. A moins que les bourreaux soient en réalité trois…
Ce roman issu de la série consacrée à Rebecca de Lost séduit dès son entame : rythme cadencé, écriture sèche et clinique, chapitres courts. Isabelle Villain signe ici un thriller de haute volée, dur et implacable, marqué par un scénario fort et qui se révèle hélas fort crédible. Les différents enquêteurs sont parfaitement campés, les procédures policières très bien reconstituées, et les analyses psychologiques notamment menées par la protagoniste centrale sont solides. Le lecteur va ainsi suivre cette série d’homicides, d’autant plus insoutenable que l’une des victimes sera une malheureuse gamine étouffée à l’aide d’un sac en plastique, à mesure que les corps tombent. Qui sont ces deux assassins œuvrant en parallèle ? Quelles sont leurs motivations ? Jusqu’où iront-ils ? L’écrivaine livre un récit haletant du début à la fin de cet ouvrage, tandis que graduellement apparaît, au-delà de cet étonnant binôme de monstres que sont Floki et Raptor, un autre psychopathe surnommé Argos. La fin est très intéressante, clôturant officiellement les investigations conduites par Lost, Isabelle Villain ayant sciemment choisi de tourner la page de cette héroïne après dix ans de bons et loyaux services.
Un thriller machiavélique, retors et efficace, parfaitement ancré dans un vingt-et-unième siècle marqué par le tout numérique où la raison et les valeurs s’effilochent au gré de ces relations digitales et déshumanisées.