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6/10 Angleterre, 1934. Viviane Lombard, jeune institutrice française, vient prendre ses fonctions de préceptrice auprès de la famille Montgomery, vivant dans leur manoir de Winnicott. Elle fait ainsi la connaissance de George, ce petit garçon aveugle de dix ans, à l’esprit aiguisé et à la curiosité sans faille, un petit garçon très attachant. Ses parents, Lucille, la mère, qui voue une passion pour son club de lecture et Archie, le père, qui se passionne pour l’archéologie, ont quitté Londres pour s’installer dans cette demeure familiale où ils y ont entrepris des travaux. Cette communauté, à laquelle s’ajoutent les domestiques, pourrait vivre paisiblement si ce n’était quelques événements « anormaux » : tableaux qui bougent, bruits de pas, lustre qui tombe, meubles qui se déplacent…
Les membres de la communauté sont effrayés par ces événements inexpliqués. En l’absence de son père, parti en Irak, et sans avoir reçu ce cadeau tant attendu, un chien de compagnie, George parle à Tobias, un ami imaginaire, à moins qu’il ne s’agisse d’un fantôme. Dans cet environnement, Viviane trouve toujours des parades ou des explications aussi rationnels qu’honnêtes pour ne pas effrayer George. Une complicité va s’instaurer qui va permettre à George de vivre pleinement son enfance.
C’est ce couple attachant, qui sauve cette histoire d’une complète banalité. Car cette histoire de fantôme est d’un cliché sans nom. J’ai cru tenir entre les mains un conte pour enfant de 6 ans, tant c’est creux. Un livre rempli de dialogues qui permettent de parvenir très rapidement au bout de ces 500 pages. Seules quelques réflexions ou phrases prêtant à sourire sauvent cette histoire aussi convenue que quelconque.18/11/2024 à 14:34 JohnSteed (624 votes, 7.7/10 de moyenne)
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7/10 Plutôt qu'un thriller fantastique, comme il est présenté, il faut voir " À l'ombre de Winnicott " comme un roman d'ambiance, une histoire de fantômes bienveillants, une savoureuse galerie de personnages attachants et délicieusement surannés...
Je n'ai pas franchement frissonné en lisant cette histoire; par contre, j'ai apprécié de cohabiter avec cette famille recomposée...
Le duo d'auteurs a presque mis sur pied une " pièce de théâtre littéraire ", confinés que nous sommes à l'intérieur de cette demeure habitée par tout un tas d'êtres, vivants ou disparus, de rang noble ou issus du peuple, qui font tout le sel de l'histoire...
Les saillies humoristiques, qui ne sont jamais bien loin, dans un humour pince-sans-rire très britannique, servent de contre-point à l'amertume finale, qui vous étreint, à la lecture des dernières pages...16/10/2024 à 22:19 jackbauer (725 votes, 7.2/10 de moyenne) 3