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5/10 Ca part comme un Mankell, mais cela ne dure pas au-delà de la vingtième page.
Les tournures choisies ne sont pas toujours heureuses, les personnages sont parfois improbables (comme Beach Boy le "moulin à paroles" ou encore l'enquêtrice Vaage), l'intrigue est inutilement compliquée... On regrette aussi de ne pas voir davantage de notes de bas de page qui permettraient quelques éclaircissements quant au passé de Thygesen. Car il semble évident que les références au passé du "héros" (qui n'est en fait pas du tout un héros mais presque un personnage secondaire dans ce polar) sont nombreuses mais nous échappent complètement.
C'est quand même un choix bizarre de traduire une première fois un auteur avec un livre qui date de vingt-un ans après le premier de la "série Thygesen".
Le livre commence à devenir intéressant au chapitre 16 après les 250 premières pages... pour finir moins de 100 pages plus loin. Les longueurs qui font tant le charme des polars scandinaves sont ici de vraies longueurs, on s'ennuie bien trop souvent.
J'ajoute que la quatrième de couverture est en partie mensongère, il n'est pas vraiment question de "la corruption politique d'un pays...".
Une déception donc, surtout que ce polar a eu le Grand Prix norvégien de littérature policière et qu'il était sélectionné par Points pour le Prix du Meilleur Polar 2012...
Finalement je ne garderai en tête de ce livre que la couverture de l'édition poche, très réussie. Pour le reste, il ne m'aura pas laissé de souvenirs impérissables, mais je ne m'interdis pas non plus de lire de nouveau un livre de cet auteur car le personnage de Thygesen a un "truc" qui fait qu'on a envie d'en savoir plus sur lui.03/12/2012 à 22:13 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 1