L’ancien commandant de police Christian Milius accepte de reprendre du service pour son ancien supérieur. L’affaire concerne l’assassinat d’une collègue, Bénédicte Lastax, abattue au fusil. Aidé de Yasmina Rahali, son associée et compagne, il va découvrir sur la tombe de la défunte une série de cinq figurines : un agneau, un chat, un chien, un club de golf ainsi qu’une boîte d’allumettes. L’enquête va mener Christian et Yasmina vers deux êtres si amoureux l’un de l’autre que la destruction de vies humaines n’est qu’accessoire…
Après Le Silence des morts et Cocktail Molotov, Jean-Paul Nozière offre une nouvelle investigation pour Milius et Rahali. Prenant le temps de poser les fondations de son intrigue, l’auteur se plait à creuser les psychologies des personnages, planter des décors, et mettre en relief les interactions à venir entre les individus mis en scène. Jean-Paul Nozière sait parfaitement croquer des sentiments et des attitudes, au point de les rendre immédiatement plausibles et humaines. D’ailleurs, l’un des principaux tours de force de cet ouvrage est la construction de l’histoire d’amour entre Minnie et Mickey, les deux bien-aimés dont les existences vont être percutées par une tragédie après laquelle ils vont lentement devenir des tueurs. Il y a dans les mots de l’écrivain comme dans son scénario des parfums de Sébastien Japrisot, notamment L’Été meurtrier ou Un long dimanche de fiançailles. Les sentiments passionnés des deux individus qu’il place au cœur de cet écheveau sont dépeints avec une telle bonté que l’on en vient presque à éprouver de l’empathie pour ces Bonnie & Clyde des temps modernes.
Avec tact et pudeur, Jean-Paul Nozière donne vie à des êtres imaginaires d’une manière remarquable. Autour d’une intrigue à la fois solide, originale et plausible, il parvient à saisir le lecteur par les sentiments, avec cet immense paradoxe que l’on conçoit une réelle bienveillance pour ces amants maudits au moins aussi grande que la folie qui s’empare d’eux. Un roman noir lumineux.
L’ancien commandant de police Christian Milius accepte de reprendre du service pour son ancien supérieur. L’affaire concerne l’assassinat d’une collègue, Bénédicte Lastax, abattue au fusil. Aidé de Yasmina Rahali, son associée et compagne, il va découvrir sur la tombe de la défunte une série de cinq figurines : un agneau, un chat, un chien, un club de golf ainsi qu’une boîte d’allumettes. L’enquête va mener Christian et Yasmina vers deux êtres si amoureux l’un de l’autre que la destruction de vies humaines n’est qu’accessoire…
Après Le Silence des morts et Cocktail Molotov, Jean-Paul Nozière offre une nouvelle investigation pour Milius et Rahali. Prenant le temps de poser les fondations de son intrigue, l’auteur se plait à creuser les psychologies des personnages, planter des décors, et mettre en relief les interactions à venir entre les individus mis en scène. Jean-Paul Nozière sait parfaitement croquer des sentiments et des attitudes, au point de les rendre immédiatement plausibles et humaines. D’ailleurs, l’un des principaux tours de force de cet ouvrage est la construction de l’histoire d’amour entre Minnie et Mickey, les deux bien-aimés dont les existences vont être percutées par une tragédie après laquelle ils vont lentement devenir des tueurs. Il y a dans les mots de l’écrivain comme dans son scénario des parfums de Sébastien Japrisot, notamment L’Été meurtrier ou Un long dimanche de fiançailles. Les sentiments passionnés des deux individus qu’il place au cœur de cet écheveau sont dépeints avec une telle bonté que l’on en vient presque à éprouver de l’empathie pour ces Bonnie & Clyde des temps modernes.
Avec tact et pudeur, Jean-Paul Nozière donne vie à des êtres imaginaires d’une manière remarquable. Autour d’une intrigue à la fois solide, originale et plausible, il parvient à saisir le lecteur par les sentiments, avec cet immense paradoxe que l’on conçoit une réelle bienveillance pour ces amants maudits au moins aussi grande que la folie qui s’empare d’eux. Un roman noir lumineux.