Parce qu’elle a toujours vécu dans un ranch du Wyoming et qu’elle est une cavalière émérite, la jeune Lana Harpending finit par intégrer la brigade montée de la police new-yorkaise. On lui confie comme destrier Eridan, un appaloosa au comportement erratique, ainsi qu’un collègue, Paul Maryanski, qui malgré son penchant pour le MMA, semble être à la botte de son épouse Alice. Rapidement, Lana comprend que Paul dissimule un secret, et quand le policier disparaît subitement, le cours des événements s’électrise.
Voilà un roman à suspense particulièrement original que l’on doit à Frédéric Lepage. L’exploitation de la brigade montée du NYPD est singulière, d’autant que l’auteur s’est indéniablement beaucoup documenté sur le sujet – son fonctionnement, son histoire, ses pratiques. Dans le même temps, l’auteur nous écrit une carte postale de grande qualité de cette ville qui ne dort jamais, avec un luxe de descriptions et de détails intéressants sans jamais que cette débauche n’en devienne pesante. Dès lors, deux intrigues vont se nouer : l’étrange attitude d’Eridan, souvent pris de crises de panique et dont on n’explique pas pour le moment les causes ou les origines, et la disparition soudaine de Paul Maryanski que l’on va rapidement retrouver mort. En fin conteur, Frédéric Lepage use d’une plume subtile, élégante, et l’on se plaît très souvent à relire de nombreux paragraphes tant ils sont bien écrits. Le lecteur ne pourra être que touché par le sort d’Eridan, se délectant au passage de la délicatesse et de l’émotion utilisées pour décrire la relation entre ce cheval et sa cavalière. Dans le même temps, le volet purement polar est réussi, permettant de ficeler des événements aussi hétéroclites qu’un meurtre a priori rituel, un ancien immeuble qui a pris feu dans des conditions suspectes ou encore des combats illégaux de chiens.
Si la formule veut que « le cheval est la plus belle conquête de l’homme », ce Plus fort que la nuit – titre ô combien judicieux et subtil – prend ce cliché à rebours et illustre, avec un style remarquable, qui emprunte parfois davantage à la littérature blanche qu’à la noire, que cet animal est capable d’inspirer des comportements profondément vertueux aux humains. Un livre au suspense parfaitement maîtrisé qui se double d’une poignante leçon de vie.
Parce qu’elle a toujours vécu dans un ranch du Wyoming et qu’elle est une cavalière émérite, la jeune Lana Harpending finit par intégrer la brigade montée de la police new-yorkaise. On lui confie comme destrier Eridan, un appaloosa au comportement erratique, ainsi qu’un collègue, Paul Maryanski, qui malgré son penchant pour le MMA, semble être à la botte de son épouse Alice. Rapidement, Lana comprend que Paul dissimule un secret, et quand le policier disparaît subitement, le cours des événements s’électrise.
Voilà un roman à suspense particulièrement original que l’on doit à Frédéric Lepage. L’exploitation de la brigade montée du NYPD est singulière, d’autant que l’auteur s’est indéniablement beaucoup documenté sur le sujet – son fonctionnement, son histoire, ses pratiques. Dans le même temps, l’auteur nous écrit une carte postale de grande qualité de cette ville qui ne dort jamais, avec un luxe de descriptions et de détails intéressants sans jamais que cette débauche n’en devienne pesante. Dès lors, deux intrigues vont se nouer : l’étrange attitude d’Eridan, souvent pris de crises de panique et dont on n’explique pas pour le moment les causes ou les origines, et la disparition soudaine de Paul Maryanski que l’on va rapidement retrouver mort. En fin conteur, Frédéric Lepage use d’une plume subtile, élégante, et l’on se plaît très souvent à relire de nombreux paragraphes tant ils sont bien écrits. Le lecteur ne pourra être que touché par le sort d’Eridan, se délectant au passage de la délicatesse et de l’émotion utilisées pour décrire la relation entre ce cheval et sa cavalière. Dans le même temps, le volet purement polar est réussi, permettant de ficeler des événements aussi hétéroclites qu’un meurtre a priori rituel, un ancien immeuble qui a pris feu dans des conditions suspectes ou encore des combats illégaux de chiens.
Si la formule veut que « le cheval est la plus belle conquête de l’homme », ce Plus fort que la nuit – titre ô combien judicieux et subtil – prend ce cliché à rebours et illustre, avec un style remarquable, qui emprunte parfois davantage à la littérature blanche qu’à la noire, que cet animal est capable d’inspirer des comportements profondément vertueux aux humains. Un livre au suspense parfaitement maîtrisé qui se double d’une poignante leçon de vie.