Âpre monde

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  • 8/10 2ème volume du projet de trilogie consacrée à Elias Grennhill, Âpre monde se pose comme le roman de la transition. Même s’il développe une histoire mélancolique attachante, on sent que l’écrivain n’a pas voulu (pu ?) trop se dévoiler. Oui, on ressort frustré d’un livre avec seulement 220 pages au compteur d’un écrivain qui sait chiader ses histoires quand il le faut. On reste sur notre faim et va devoir attendre plusieurs mois avant d’avoir entre les mains le dernier volume pour connaître le (triste ?) sort d’Elias Greenhill.

    Malgré tout, il convient de reconnaître la qualité et la solidité de ce roman qui se focalise sur cette histoire d’amour avorté entre Elias et Elisa. S’étant quittés sur une promesse de jeunesse non tenue, à son retour de France, Elias se rencontre que les sentiments sont demeurés intacts. Elisa, mariée, souffre également de ces sentiments inavoués. Un drame quand cet amour s’avère aussi impossible que féroce.

    Histoire d’amour somme toute classique, Âpre monde prépare lentement l’ultime volume et son dénouement (drame ?) final et vaut surtout pour son écriture qui se rapproche beaucoup du nature writing des écrivains américains. Vivement la sortie du dernier tome de la trilogie !!

    08/07/2024 à 14:17 JohnSteed (626 votes, 7.7/10 de moyenne) 2