Le 13 mars 1978, le pétrolier l'Amoco Cadiz s'échoue à Portsall, dans le Finistère, et provoque la plus grande marée noire de tous les temps.
C'est cette catastrophe que Pascal Millet a choisie comme toile de fond de son roman, un récit où la tragédie écologique provoque la tragédie humaine. Le naufrage, évidemment, il en avait entendu parler, mais lorsqu'il pose ses valises à Trégastel, les mots sont différents. On lui décrit l'arrivée de la nappe noire et visqueuse, l'odeur et le silence de la mer.
Peu à peu, l'Amoco devient un sujet, avec les hommes et les femmes qui ont lutté, relevé leurs manches et tenté de repousser l'inéluctable. Mais le déclic qui va conduire à l'écriture se produit grâce à une photographie, celle d'une petite fille ramassant avec son seau et sa pelle le pétrole qui a souillé les côtes bretonnes.
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Soumis le 12/03/2024 par Hoel