Un tueur en série sévit dans l’Oregon. Il enlève des femmes, les séquestre, les mutile, puis les tue avant de se débarrasser de leurs cadavres. Inspecteur à la police criminelle de Portland, Joshua Brolin enquête sur cet assassin redoutable. Le début d’une véritable descente aux enfers…

Tous les amateurs de littérature policière connaissent L’Âme du mal de Maxime Chattam, le premier ouvrage de la trilogie du mal, avec Joshua Brolin comme protagoniste central. Ici, ce personnage renaît à l’occasion de cette bande dessinée, scénarisée et croquée par Michel Montheillet au dessin. D’emblée, le format séduit : le graphisme est superbe, chaque trait s’admire, depuis les visages jusqu’aux décors en passant par ces ambiances sombres et oppressantes des forêts de l’Oregon. Le style est envoûtant, et l’on est littéralement aspiré par les pages. De plus, celles et ceux qui auront déjà lu L’Âme du mal peuvent sans retenue se ruer sur cette bande dessinée, dans la mesure où il s’agit d’une adaptation. Cette dernière, qui en appelle d’autres, constitue un prélude on ne peut plus prometteur, percutant et immédiatement accrocheur.

Ce Bourreau de Portland constitue donc une relecture avantageuse du livre de Maxime Chattam. Indéniablement servie par le talent d’illustrateur de Michel Montheillet, cette bande dessinée offre une nouvelle perspective, un angle d’attaque à la fois différent, autonome et complémentaire de la bibliographie si riche de Maxime Chattam. Une réussite tant artistique que scénaristique que l’on a hâte de retrouver dans les autres épisodes.