Des semaines que cela dure. Des jours et des moitiés de nuit sur le balcon à épier sa fenêtre, à guetter ses apparitions, à scruter le moindre de ses gestes, à capturer dans son viseur la plus intime de ses attitudes. Le reste des nuits à reproduire, agrandir, placarder sur le mur du fond les tirages de ses portraits volés. Puis à gamberger dans le noir de cette chambre sans chaleur, à s’agiter seul, loin de ce corps convoité. Mais rien n’apaise la tension de sa carcasse qui la réclame, qui exige sa peau pour s’assouvir.
Elle et aucune autre… […]
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Soumis le 01/02/2024 par El Marco