A la maison de retraite Joli-Bois, trois pensionnaires viennent de décéder en seulement dix jours. La situation est suffisamment sérieuse pour que Grégoire Durussel, chef de la police, mandate l’inspectrice Alice Ginier afin d’enquêter sur place. Voilà qui va la conduire aux portes d’une enquête épineuse et d’autres morts douteuses.
Après Doux comme le silence et Les Lunettes de sommeil, voici le dernier tome en date des investigations d’Alice Ginier. Nul besoin d’avoir lu les tomes précédents pour entamer cet ouvrage, d’autant que quelques références permettent de rapidement comprendre ce qui s’est préalablement passé dans ces histoires. On retrouve donc cette policière trentenaire droguée au sport, qui a noué de solides liens d’amitiés avec Tyson, l’homme qui tient la salle de musculation, ainsi qu’avec Anouk, la légiste qui lui apportera des informations cruciales. Ce roman, à la fois solide et court, s’illustre par son style très dynamique, où aucun chapitre n’est de trop : le lecteur voit les pages défiler sous ses yeux tandis que la plume de Raphaël Guillet, simple et sensible, séduit rapidement. L’intrigue est bien menée et, même si l’identité des coupables ne constitue pas en soi un mystère particulièrement opaque, ce livre pose de légitimes questions quant au vieillissement de la population, le sort de chacun des individus à l’hiver de sa vie, la légitimité de l’euthanasie lorsqu’elle est mûrement réfléchie et attendue par l’intéressé comme une sorte de délivrance, ou encore la fragilité psychologique du corps médical ou des membres d’une famille confrontés à la déchéance des personnes âgées. Raphaël Guillet a eu l’idée audacieuse de proposer un final inattendu qui surprendra plus d’un lecteur, expliquant sa décision dans la postface qui annonce déjà un prochain opus de la série où Alice sera « confrontée à un univers particulier qu’elle croyait connaître » : on a déjà hâte de le lire.
Un très bon roman, où l’intrigue purement policière est transcendée par de justes réflexions quant à la fin de vie, et dont le titre ne trouve son explication que dans l’un des derniers chapitres. Un ouvrage qui s’avère donc à la fois efficace et très humain.
A la maison de retraite Joli-Bois, trois pensionnaires viennent de décéder en seulement dix jours. La situation est suffisamment sérieuse pour que Grégoire Durussel, chef de la police, mandate l’inspectrice Alice Ginier afin d’enquêter sur place. Voilà qui va la conduire aux portes d’une enquête épineuse et d’autres morts douteuses.
Après Doux comme le silence et Les Lunettes de sommeil, voici le dernier tome en date des investigations d’Alice Ginier. Nul besoin d’avoir lu les tomes précédents pour entamer cet ouvrage, d’autant que quelques références permettent de rapidement comprendre ce qui s’est préalablement passé dans ces histoires. On retrouve donc cette policière trentenaire droguée au sport, qui a noué de solides liens d’amitiés avec Tyson, l’homme qui tient la salle de musculation, ainsi qu’avec Anouk, la légiste qui lui apportera des informations cruciales. Ce roman, à la fois solide et court, s’illustre par son style très dynamique, où aucun chapitre n’est de trop : le lecteur voit les pages défiler sous ses yeux tandis que la plume de Raphaël Guillet, simple et sensible, séduit rapidement. L’intrigue est bien menée et, même si l’identité des coupables ne constitue pas en soi un mystère particulièrement opaque, ce livre pose de légitimes questions quant au vieillissement de la population, le sort de chacun des individus à l’hiver de sa vie, la légitimité de l’euthanasie lorsqu’elle est mûrement réfléchie et attendue par l’intéressé comme une sorte de délivrance, ou encore la fragilité psychologique du corps médical ou des membres d’une famille confrontés à la déchéance des personnes âgées. Raphaël Guillet a eu l’idée audacieuse de proposer un final inattendu qui surprendra plus d’un lecteur, expliquant sa décision dans la postface qui annonce déjà un prochain opus de la série où Alice sera « confrontée à un univers particulier qu’elle croyait connaître » : on a déjà hâte de le lire.
Un très bon roman, où l’intrigue purement policière est transcendée par de justes réflexions quant à la fin de vie, et dont le titre ne trouve son explication que dans l’un des derniers chapitres. Un ouvrage qui s’avère donc à la fois efficace et très humain.