Alex Merri et Mary Garza ont repris leurs activités, lui comme enseignant à l’université et elle comme responsable d’une agence de sécurité privée. Malheureusement pour eux, le passé n’a pas fini de les prendre en chasse : le journaliste Dashward vient trouver l’enseignant pour l’interroger sur la société secrète des Neuf Inconnus. Et voilà nos deux protagonistes contraints de se mêler à une quête bien particulière : un mystérieux livre recélant bien des mystères et que les nazis traquaient déjà.
Après La Légende de l'Empereur, Alexandre Murat revient avec ses héros fétiches pour une nouvelle épopée. L’histoire va brasser nombre de thèmes connus, de la religion à la cabale nazie en passant par le transhumanisme et l’occultisme, et beaucoup de lecteurs verront là une nette connexion avec ce qu’ont déjà exploré des auteurs illustres comme Dan Brown (le fait qu’Alex soit claustrophobe comme Robert Langdon n’est probablement pas un simple hasard), Steve Berry ou James Rollins. La plume est agréable, le tempo cadencé, et les amateurs du genre apprécieront, entre ésotérisme et scènes d’un spectacle très spectaculaire façon blockbuster hollywoodien. Alexandre Murat a eu le bon goût de préparer son récit et de le sceller sur une documentation solide, ce qui n’empêche malencontreusement pas son roman d’inclure les écueils presque inhérents à ce genre de littérature. Ainsi, certains personnages manquent clairement de nuance psychologique et tombent dans la caricature, tandis que de nombreux passages, à force de chercher à tout prix la pyrotechnie ou l’esthétique cinématographique, sont tout bonnement invraisemblables pour ne pas dire risibles (notamment ce final incendiaire dans le désert de Gobi où les héros affrontent un adversaire qui n’est qu’une blafarde copie d’Ironman). Même si, encore une fois, les aficionados aimeront cet ouvrage, on en vient presque à se demander si, en 2024, il est encore d’actualité d’évoquer le « soleil noir » du Troisième Reich, l’implication d’Heinrich Himmler ou le rôle de l’Ahnenerbe tant ces sujets ont maintes fois été abordés voire épuisés. Peut-être serait-il tout simplement bon de passer à autre chose, de chercher des thématiques moins banales, bref, de se montrer plus original.
Un livre purement distractif, qui pèche par manque de singularité et par excès de connivence avec les clichés du genre.
Alex Merri et Mary Garza ont repris leurs activités, lui comme enseignant à l’université et elle comme responsable d’une agence de sécurité privée. Malheureusement pour eux, le passé n’a pas fini de les prendre en chasse : le journaliste Dashward vient trouver l’enseignant pour l’interroger sur la société secrète des Neuf Inconnus. Et voilà nos deux protagonistes contraints de se mêler à une quête bien particulière : un mystérieux livre recélant bien des mystères et que les nazis traquaient déjà.
Après La Légende de l'Empereur, Alexandre Murat revient avec ses héros fétiches pour une nouvelle épopée. L’histoire va brasser nombre de thèmes connus, de la religion à la cabale nazie en passant par le transhumanisme et l’occultisme, et beaucoup de lecteurs verront là une nette connexion avec ce qu’ont déjà exploré des auteurs illustres comme Dan Brown (le fait qu’Alex soit claustrophobe comme Robert Langdon n’est probablement pas un simple hasard), Steve Berry ou James Rollins. La plume est agréable, le tempo cadencé, et les amateurs du genre apprécieront, entre ésotérisme et scènes d’un spectacle très spectaculaire façon blockbuster hollywoodien. Alexandre Murat a eu le bon goût de préparer son récit et de le sceller sur une documentation solide, ce qui n’empêche malencontreusement pas son roman d’inclure les écueils presque inhérents à ce genre de littérature. Ainsi, certains personnages manquent clairement de nuance psychologique et tombent dans la caricature, tandis que de nombreux passages, à force de chercher à tout prix la pyrotechnie ou l’esthétique cinématographique, sont tout bonnement invraisemblables pour ne pas dire risibles (notamment ce final incendiaire dans le désert de Gobi où les héros affrontent un adversaire qui n’est qu’une blafarde copie d’Ironman). Même si, encore une fois, les aficionados aimeront cet ouvrage, on en vient presque à se demander si, en 2024, il est encore d’actualité d’évoquer le « soleil noir » du Troisième Reich, l’implication d’Heinrich Himmler ou le rôle de l’Ahnenerbe tant ces sujets ont maintes fois été abordés voire épuisés. Peut-être serait-il tout simplement bon de passer à autre chose, de chercher des thématiques moins banales, bref, de se montrer plus original.
Un livre purement distractif, qui pèche par manque de singularité et par excès de connivence avec les clichés du genre.