Un Animal sauvage

13 votes

  • 9/10 J’ai tout simplement adoré!
    Lecture addictive. Impossible de lâcher le roman. Un vrai page turner.
    Se lit super vite car c’est super bien.
    Seul bémol, trop de coups de théâtres tuent le coup de théâtre.

    20/09/2024 à 20:16 boumkoeur (249 votes, 8.5/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Je rejoins un peu Ironheart dans son commentaire. J’ai moins eu l’effet « Whaou » à la lecture de ce nouveau polar de Joël Dicker. Rien de catastrophique, ça se lit très facilement, l’histoire est bien ficelée : de quoi largement passer un bon moment. Mais Joël m’avait habitué à passer plus que seulement un « bon » moment. Même s’il reste quelques surprises lors du final, il est vrai que certaines choses sont assez prévisibles. Les flashbacks nous dévoilent des pans de vie des Braun, à différentes époques : intéressants pour l’intrigue, mais pas exceptionnellement captivants non plus. Légère déception également pour le final, qui m’a semblé être un peu bâclé. Quant à l’humour, on est effectivement bien loin des répliques de Marcus Goldmann :) Au final : bien, sans être extraordinaire.

    06/09/2024 à 18:46 mamboo (444 votes, 6.8/10 de moyenne) 2

  • 8/10 J’aurais pu être totalement ébloui par la lecture de Un animal sauvage. Mais les 20 dernières pages m’ont jeté un froid, ont calmé mes élans de mettre une excellente note à ce livre.

    Car tout avait bien commencé. J’ai été happé par cette histoire, ou devrais-je dire toutes les histoires dans l’histoire. L’histoire de ce braquage et les histoires qui transportent les protagonistes vers le dénouement. Parmi ces protagonistes, il y a d’abord, ce couple suisse parfait, un banquier « golden boy » Arpad et sa belle et séduisante épouse, Sophie, avocate d’affaire. Ils vivent le parfait amour dans une splendide demeure, une « maison de verre » et ont pour voisins, Karine, une vendeuse en prêt-à-porter, et Greg, policier dans un groupe d’intervention. Plus modeste, ils habitent une maison moins huppée dans le lotissement appelée « la verrue ». Leur fils pratiquant du foot ensemble, les couples se côtoient et sympathisent. Mais ce que le lecteur découvre au fil des pages, ce sont les petits secrets des uns et des autres. Car personne n’est blanc dans ce livre. Et on découvre sans surprise que chacun va être mêlé à ce braquage. Sous forme de compte à rebours, le lecteur découvre comment et par qui ce braquage est réalisé.

    Un animal sauvage est rempli d’intrigues prenantes. Je n’ai pas lâché ce livre très rythmé. Je voulais connaître le dénouement. Chaque chapitre emmène son lot de surprises et d’épaisseur aux personnages et à l’intrigue. Joël Dicker est, je trouve, sorti de sa zone de confort. Terminé les scénarios qui ressemblaient trop au best-seller La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, exit les US et les cold-cases. Si ce n’est cette fin trop rapide et facile voire irréaliste, Un animal sauvage est un livre à l’énigme efficace qui malmène subtilement le lecteur.

    04/09/2024 à 16:19 JohnSteed (624 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Encore un roman d'excellente facture que ce dernier ouvrage de Joel Dicker. On se laisse emporter par une intrigue bien construite avec de multiples rebondissements. Des chapitres courts avec une alternance de temporalité présent/passé qui donnent du rythme et rendent la pose du livre difficile tant on est pris par ce thriller psychologique qui démarre de façon presque banale par le braquage d'une bijouterie genevoise. On apprend surtout ne pas se fier aux apparences en suivant cette histoire diabolique où chacun porte à sa façon sa "croix" jusqu'au dénouement final. Une belle lecture !

    28/08/2024 à 15:29 barde63 (54 votes, 7.6/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Je ne fais partie des fans de Joël Dicker, je n’ai pas spécialement apprécié son premier roman mais je lui ai redonné sa chance puisqu’un « animal sauvage » me fut glissé opportunément sous la main.
    L’auteur est un as quand il s’agit de jouer avec les faux semblants. Ses personnages engagés dans des parties de poker menteur, ne dévoilent leurs atouts ou leurs faiblesses qu’au cours d’une partie qui ne s’encombre pas de moralité, une partie, où les amis et les ennemis ne sont pas clairement définis.
    Un roman qui plaira à la majorité tant il est respectueux des codes et des bons usages du polar. Du suspens, des revirements, des flash-back, le monde propret du beau monde, le brillant de la jet-set qui fascine avec ce qu’il faut de transgression pour captiver le lecteur mais sans l’écœurer sans verser dans le trash …
    Dans l’ensemble ce fut une excellente lecture, une écriture soignée que sauront apprécier ceux qui sont autant sensible à la forme qu’au fond.
    Néanmoins, cet Animal « sauvage » m’apparait quand même comme extrêmement sous contrôle, maitrisé, emmenant exactement le lecteur où l’auteur veut qu’il aille sans trop le bousculer….

    07/08/2024 à 15:04 Alice (316 votes, 7.5/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Un roman qui sort un peu de l'ordinaire de Joël Dicker, on croit tout d'abord à une histoire assez simple, assez linéaire où les personnages sont très bien écrits. Puis plus l'on avance dans le roman et plus on se laisse prendre jusqu'au final assez intéressant. Un bonne lecture estivale !

    20/07/2024 à 14:30 newsovski (266 votes, 7.8/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Un très bon polar bien mené. Des personnages forts et une structure narrative qui rend la lecture très agréable.
    Alors même si on devine le fin mot de l'histoire, on se fait qd même un peu avoir...

    12/07/2024 à 08:48 calimero13 (1066 votes, 7.4/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Au début de la lecture de ce roman, on part avec l'idée que tout va se terminer par un braquage, et que l'auteur va nous mener vers ce final en multipliant les retours dans différents moments du passé des différents protagonistes. Classique. Mais ce serait trop simple : l'auteur s'amuse à nous donner les pièces du puzzle les unes après les autres, mais pas au hasard et pas dans n'importe quel ordre.
    L'image qui se forme petit à petit sous nos yeux n'est qu'une vision déformée de la réalité, et l'auteur parvient donc malgré tout à nous étonner dans les grandes largeurs. Menée avec beaucoup de rythme, l'histoire est captivante et agréable à suivre.

    18/06/2024 à 19:01 gamille67 (2418 votes, 7.3/10 de moyenne) 9

  • 8/10 Au cœur de Genève, un braquage est commis dans une bijouterie le samedi 2 juillet 2022 par deux malfaiteurs.
    Sans transition, on découvre la vie de Sophie Braun. Qui vit dans une somptueuse maison, avec son mari et leurs deux enfants. Elle donne une fête pour ses 40 ans, elle est belle, bien entourée.
    Mais au petit matin, buvant son café avant que la famille ne se réveille, elle se sent espionnée. Un rôdeur l'observe à l'orée du bois.
    Karine et Greg Liégean habitent un peu plus loin. Sans être du même milieu social, ils sympathisent avec les Braun. Leurs enfants jouent au foot dans le même club, Sophie et Karine travaillent dans le même quartier et font parfois voiture commune le matin. Une parenthèse agrémentée de confidences.
    Construit comme un compte à rebours avant le braquage, le roman est dense et nous fait voyager dans le temps. Pour comprendre les nœuds de l'histoire, on navigue entre aujourd'hui et il y a une quinzaine d'année. Entre Londres, Saint-Tropez et Genève, tout finit par s'imbriquer… A condition de garder ses nerfs bien accrochés !
    L'intrigue a de multiples rebondissements, les personnages sont plus complexes qu'il n'y paraît : le talent de Joël Dicker pour tenir ses lecteurs en haleine se confirme. Difficile de lâcher ce polar psychologique avant de le terminer !

    23/05/2024 à 15:15 Fab (870 votes, 8/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Si ce n'est du tout bon Dicker, c'est quand même du bon Joël.
    On n'est pas dépaysé par le style, avec une nouvelle fois un évènement central (le braquage), avec en alternance des flash-back.
    Parfois chronologiques, surtout au début, puis souvent mélangés, c'est parfois agaçant, on dirait plus un toc qu'une nécessité. Comme si l'auteur avait découpé son livre en une foultitude de chapitres, lancé le tout en l'air et reconstitué au pif l'ensemble. Je force le trait bien sûr, l'histoire reste cohérente, mais un peu plus de linéarité ne serait pas plus mal.
    L'histoire en elle même est moins originale que ce à quoi l'auteur nous a habitué, toutefois le dernier tiers recèle bien des surprises (contrairement à Iron je n'ai rien vu venir) et même si l'on est souvent à la limite du vraisemblable, on se laisse embarquer dans ce joyeux bordel.
    8.5

    29/03/2024 à 22:56 charlice (380 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 6/10 J'ai adoré tous les romans de Joël Dicker, sans exception. Il m'a procuré des heures de lecture exceptionnelles mais là, avec son animal sauvage, c'est le gros couac.
    Des personnages parfaitement antipathiques, une intrigue complètement prévisible (on devine tout dès l'apparition du "coffre") dont chaque rebondissement tombe à l'eau. Ou est passé son humour ? Où sont passés ses merveilleux personnages ? Où sont passées ses histoires d'amour touchantes ?
    Il n'y a plus rien de tout cela dans "Un animal sauvage " et il n'y a plus la complexité de ses énigmes à tiroirs dont on raffolait tant et qui nous mettaient les nerfs à vif.
    Je n'ai pas retrouvé le charme fou qui rendait ses précédents ouvrages irrésistibles.
    Enorme déception de mon côté.

    20/03/2024 à 06:49 Ironheart (848 votes, 7.4/10 de moyenne) 6

  • 9/10 Si tu lis mes avis (force à toi !), tu peux facilement lister les rares écrivains dont je ne loupe aucune sortie d'un seul de leurs livres. Tu sais donc que Joël Dicker en fait partie. Et cette fois-ci encore, je n'ai pas été déçu.

    Pour une fois, on ne parle pas de meurtre sanglant ou de situation sordide d'une noirceur troublante. J'ai lu ici un roman à suspense, avec des mystères, des secrets, des non-dits, de l'amour, de l'amitié, des trahisons, des réconciliations ; la vraie vie en somme.

    Joël Dicker joue avec le temps. Il imbrique, il rythme, il ralentit. Il joue avec juste 7 minutes, qu'il étire pour mieux nous les faire vivre.
    Ce sont ces 7 minutes qui sont la colonne vertébrale de cette histoire. De ces histoires, plutôt. A partir d'un seul braquage qui doit donc durer 7 minutes pour réussir, Joël Dicker nous place au cœur d'une histoire courte et passionnante à multiples étages comme il en a pris l'habitude.
    Le temps se mêle et se démêle sans nous faire perdre le fil de l'histoire principale. Toutes les situations se répondent. C'est remarquable ! C'est ultra addictif alors qu'au final, on pourrait penser qu'il ne se passe rien. Sauf que !
    Sauf que Joël Dicker répond directement aux questions qu'il VA poser. Il joue avec le temps, je te le dis ; notre temps de lecteur.

    On passe de la légèreté à l'angoisse sans s'en rendre compte. C'est vraiment sauvage et les humains sont ici décrits à la perfection : personne n'est tout blanc, personne n'est tout noir. Les personnages secondaires impactent les premiers rôles, et inversement.
    2 couples au centre. L'un admire l'autre. L'autre envie l'un. Les vies se croisent. Les apparences explosent. Chaque événement à son importance. Chaque micro détail peut ébranler l'édifice fragile d'une vie bien rangée, et on ne les voit arriver qu'après.

    Ce roman est court par rapport à ses précédents, et il se lit très très vite.
    L'action n'est pas présente à chaque page, mais les excellents dialogues donnent un dynamisme assez troublant : ils permettent de se rendre compte que ce ne sont pas les personnages qui bougent, c'est l'environnement dans lequel on croyait jusqu'alors qu'ils évoluaient.
    On est tour à tour dans la tête des personnages, ou un objet dans la pièce ; on est le vrai spectateur de cette histoire qui nous happe.

    J'ai tourné les pages sans pouvoir m'arrêter et ça faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à me plonger dans une histoire.
    Les ayatollah de la littérature classique, qui aiment détester le succès populaire, ne s'y retrouveront pas. Par principe, et parce que Dicker nous a fait du Dicker, et c'est tant pis pour eux. Ceux qui cherchent les bonnes histoires parfaitement racontées en auront pour leur rythme cardiaque. Tant mieux pour eux.

    C'est un sauvage 9/10 dans mon échelle de goût.
    Rendez-vous à la prochaine histoire !

    12/03/2024 à 01:26 athanagor (292 votes, 7.8/10 de moyenne) 8

  • 9/10 Excellent comme souvent avec Dicker! Il a l’art de nous mener en bateau avec ces flash back qu’il distille tout au long de l’histoire et qui nous éclairent sur l’intrigue en cours.

    03/03/2024 à 13:31 guimouts (428 votes, 7.8/10 de moyenne) 6