2 votes
-
7/10 Dernière nuit à Montréal est la première œuvre de l’auteure canadienne qui écrira par la suite On ne joue pas avec la mort, Les variations Sebastian et Station Eleven. Dans ce premier livre, on trouve déjà le style de l’écrivaine qui distille avec parcimonie et subtilité littéraire les réponses à l’intrigue. Ici elle retrace la vie de Julia, de son enlèvement par son père à l’âge de 7 ans jusqu’au début d’adulte. Une vie de fugue, de fuite,… Et avec elle, elle entrainera toutes les personnes qui se sont attachées à elle : Eli, son amoureux ; Christopher, le détective privé qui passera une part de sa vie à la chercher ; Michaela, la fille de ce dernier, dont la vie sera affectée par le travail de son père.
Une histoire intrigante rythmée par des aller-retours passé présent qui sont assez perturbants. Mais une fois habitué, on peut savourer le dénouement et cette histoire nous montre qu’il existe plusieurs vérités.
14/06/2020 à 16:28 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 2
-
7/10 Un roman très bien écrit, très bien construit, qui porte une histoire que l’on a aucun mal à suivre jusqu’au bout. C’est l’œuvre d’un très bon écrivain. Alors qu’est ce qui cloche ? C’est peut-être le talent, justement, qui étouffe l’motion. Guerif s’enthousiasmait pour la petite musique mélancolique que ce roman laissait entendre. Je ne suis pour une fois pas tout à fait d’accord avec lui. La mélancolie est ici plutôt un ton adopté qu’une émotion vraiment ressentie par l’auteur et qui ferait vibrer une voix. On a plutôt l’impression d’un vernis posé sur les choses ce qui a pour effet de glacer un peu l’ensemble. Exemple : les personnages qui en dépit de leur différences d’âge et de sexe se ressemblent finalement tous plus ou moins. Ça manque de chair. Mais attention : c’est tout de même du très bon travail.
24/01/2017 à 08:08 Kafka65 (80 votes, 7.4/10 de moyenne) 3