Pointe blanche

(Point blanc)

  1. Piège en haute montagne

    Le milliardaire Michael J. Roscoe tombe par accident dans une cage d’ascenseur et décède. Telle est ce qu’indique la version officielle. Concrètement, par un habile stratagème d’hologramme, un tueur l’a fait chuter pour que cela ressemble à un accident. Les services secrets britanniques confient alors à Alex Rider, espion de quatorze ans, une nouvelle mission : aller enquêter sur un pensionnat pour adolescents turbulents dans les Alpes, nommé Pointe Blanche. En effet, le fils de Roscoe s’y trouve, de même que d’autres enfants d’individus riches ou influents, et un des géniteurs de ces jeunes est également mort dans des circonstances étranges. Rapidement, Alex se rend compte que se noue sur place un bien étrange complot…

    Deuxième ouvrage de la série consacrée à Alex Rider après Stormbreaker, ce Pointe Blanche permet de retrouver cet espion en herbe, doué à la fois physiquement et intellectuellement. Il dispose de gadgets high-tech, sait mener des enquêtes discrètes, et se retrouve de nouveau confronté à une conspiration inquiétante et terrible. Anthony Horowitz sait user d’une langue qui s’adresse immédiatement aux jeunes lecteurs, puisqu’elle est simple, efficace, tout en tramant un scénario solide et percutant. Les chapitres alternent rapidement, sans temps mort, les scènes d’action sont pétaradantes comme on est en droit de les attendre, et le suspense ne s’achève que dans les ultimes pages du livre. Comme dans Stormbreaker, certains passages sont un peu téléphonés, et d’autres improbables, mais l’essentiel est là : offrir aux collégiens une trame percutante, avec au premier plan un personnage attachant et diablement énergique.

    Sur la dynamique lancée du précédent opus, Anthony Horowitz signe une nouvelle réussite littéraire. De cet agent secret novice et de ses aventures, on en redemande. Le suivant, Skeleton Key, le mènera vers une île des Caraïbes. Il y a fort à parier que de nombreux jeunes lecteurs l’y suivront.

    /5