Nicole Pavard prend en otage la commissaire Berthelot afin que l’innocence de son fils, Patrick, soit enfin démontrée. Celui-ci a été reconnu coupable des faits d’homicides et purge désormais sa peine dans un asile psychiatrique : il avait coutume d’écraser ses victimes avec un véhicule, de découper les étiquettes de leurs vêtements et de leur fourrer des poèmes dans la bouche. Problème : Patrick Pavard était loin d’être un grand lecteur et encore moins versé en poésie. Le policier Ruben Arcega et son acolyte, le jeune Gaspard, vont devoir mener l’enquête, sans même se douter que le père de l’adolescent va brutalement refaire surface…
Après Un Morceau de toi et Efface-moi !, voici le troisième tome de la série consacrée au Bureau des affaires non résolues. On a le plaisir de retrouver Gaspard et Ruben pour une histoire qui commence sur les chapeaux de roues, avec l’inhumation d’un individu alors qu’il est encore bien vivant, puis la policière Berthelot aux prises avec une mère armée d’une grenade et déterminée à ce que son fils soit innocenté et libéré. Le ton de Christophe Guillaumot est alerte, maîtrisé, souvent proche de celui de la littérature pour adultes. L’histoire s’amorce de manière grandiose mais la suite ne tient pas toutes ses promesses. On a certes droit à une intrigue forte et haletante, mais le dénouement est loin d’être à la hauteur des attentes : le cas de Patrick Pavard passe au second plan, loin derrière l’histoire familiale liée à Gaspard et à son père Martial, et le lecteur se sent en partie floué par ce côté non résolu. Entre incendies, urbex à la piscine Alfred-Nakache de Toulouse et confrontation avec ce sinistre personnage qu’est le paternel de Gaspard, il y a certes du potentiel et de beaux moments de tension, mais Christophe Guillaumot semble avoir évacué beaucoup trop vite l’enquête principale de cet ouvrage.
Un troisième tome un peu en deçà des précédents, et qui paraît conclure pour de bon la série. Croisons néanmoins les doigts pour que l’écrivain et son éditeur changent d’avis.
Nicole Pavard prend en otage la commissaire Berthelot afin que l’innocence de son fils, Patrick, soit enfin démontrée. Celui-ci a été reconnu coupable des faits d’homicides et purge désormais sa peine dans un asile psychiatrique : il avait coutume d’écraser ses victimes avec un véhicule, de découper les étiquettes de leurs vêtements et de leur fourrer des poèmes dans la bouche. Problème : Patrick Pavard était loin d’être un grand lecteur et encore moins versé en poésie. Le policier Ruben Arcega et son acolyte, le jeune Gaspard, vont devoir mener l’enquête, sans même se douter que le père de l’adolescent va brutalement refaire surface…
Après Un Morceau de toi et Efface-moi !, voici le troisième tome de la série consacrée au Bureau des affaires non résolues. On a le plaisir de retrouver Gaspard et Ruben pour une histoire qui commence sur les chapeaux de roues, avec l’inhumation d’un individu alors qu’il est encore bien vivant, puis la policière Berthelot aux prises avec une mère armée d’une grenade et déterminée à ce que son fils soit innocenté et libéré. Le ton de Christophe Guillaumot est alerte, maîtrisé, souvent proche de celui de la littérature pour adultes. L’histoire s’amorce de manière grandiose mais la suite ne tient pas toutes ses promesses. On a certes droit à une intrigue forte et haletante, mais le dénouement est loin d’être à la hauteur des attentes : le cas de Patrick Pavard passe au second plan, loin derrière l’histoire familiale liée à Gaspard et à son père Martial, et le lecteur se sent en partie floué par ce côté non résolu. Entre incendies, urbex à la piscine Alfred-Nakache de Toulouse et confrontation avec ce sinistre personnage qu’est le paternel de Gaspard, il y a certes du potentiel et de beaux moments de tension, mais Christophe Guillaumot semble avoir évacué beaucoup trop vite l’enquête principale de cet ouvrage.
Un troisième tome un peu en deçà des précédents, et qui paraît conclure pour de bon la série. Croisons néanmoins les doigts pour que l’écrivain et son éditeur changent d’avis.