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7/10 Sans complaisance, et sans ménager son lecteur non plus, Pascal Engman nous plonge dans la tête des "incels" (pour "involuntary celibates"), nous confrontant directement à leur violence, à leur misère affective et sexuelle, mais aussi à leur malheur – car, pour perdre pied au point de passer à l’acte et d’agresser des femmes, ils n’en sont pas moins des êtres humains dont il est intéressant d’analyser les origines du drame qui les rend fous. Pas pour les excuser (l'auteur nous fait parfaitement saisir qu’il n’y a pas de quoi), mais pour tenter de les comprendre.
Engman réussit cet exercice d'équilibriste ô combien périlleux dans un polar peuplé en contrepartie de personnages féminins très solides (un grand oui à Céline !!!), et mené avec un savoir-faire remarquable, en dépit de premiers chapitres très rapides qui laissent craindre de se perdre dans l'intrigue. Une belle découverte.aujourd'hui à 15:36 Dodger (498 votes, 7.7/10 de moyenne)
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8/10 Roman noir : vision noire foncée de la société. Roman choral : plusieurs histoires dans l'histoire. Roman dérangeant : peut être près de la réalité.
Au menu : Incels (célibataires involontaires), tromperies, mépris, meurtres, viols...
Tout le monde en prend pour son grade : hommes comme femmes, même si les hommes prennent cher (je risquerais un petit tout petit normal)
Les chapitres sont courts ce qui donne un rythme à l'histoire, les persos sont bons (avec mention spéciale à Céline...)
Reste un roman glaçant mais accrocheur et malheureusement je pense assez fidèle a nos sociétés, mais qui peut ouvrir des yeux, faire avancer les choses...
Que 8 car d'habitude les fins ne me vont pas. Ici même si la fin est moyenne ce sont les toutes premières pages qui me dérangent.29/08/2024 à 18:14 JohnBlacksad (145 votes, 8/10 de moyenne) 2